mercredi 31 juillet 2013

Vous avez demandé ubu, ne quittez pas ! * petite musique d'ambiance *

L'administration, c'est la fête. Un petit rayon de soleil au milieu des cartons. Une pause récréative entre deux aller-retours à la ressourcerie. Joie, bonheur et pâtes au beurre. J'adooooooore les contacts avec les divers organismes chargés de me simplifier la vie, de m'aider dans mon installation, de m'accompagner dans mes démarches.
FAUX !!!
norman-la-politique-pour-les-nuls.jpg
(oui, toi aussi tu te le dis dans ta tête avec la vraie voix de Norman, c'est normal)
Norman/Normal : jeux de mots ! Ah ah ah ! ... Ahem.
Alors que je t'explique.
Pour avoir le droit de bosser dans la belle région Montalbanaise, il faut d'abord que je m'inscrive auprès de divers organismes, comme l'Agence Régionale de la Santé, l'URSSAF (BWAAAAAH !!!) et... La CPAM. Et là, je ne sais pas si tu te rends bien compte. Parce que moi, je ne me rendais pas compte. Et là, je tombe de haut. Enfin bref, c'est un calvaire.
Les démarches en elles-même, ça va : normalement, tu appelles, tu prends rendez-vous, tu signes la convention et zou ! Tu peux poser ta plaque ! ... Normalement. Mais en fait, non. 
 
acte 1 :
Séco appelle la CPAM du Tarn-et-Garonne, pour prendre rendez-vous et signer la convention nationale.
Un gentil monsieur lui explique que pour ça, je m'inscris d'abord à l'ARS (pour avoir mon identifiant professionnel), et que après, je les rappelle. "Fort bien, j'ai déjà mon rendez-vous auprès de l'ARS, ne peut-on pas prendre le rendez-vous maintenant ?" suggère Séco. Que nenni, ma brave dame, ne brûlons pas les étapes ! Bon, ben... Okay. 
 
acte 2 :
Séco prévient la CPAM de Picardie de son départ prochain. La gentille dame de la CPAM lui indique qu'il faut pour cela tout d'abord envoyer un courrier aux 2 CPAMs (celle de départ et celle d'arrivée) pour indiquer les changements, tout ça... "Ah mais je les ai déjà prévenu par téléphone !" lui dit Séco. "C'est bien, mais ça ne suffit pas, un courrier, ça laisse des traces !" Bon, ben... Okay.

acte 3 :
Ayant reçu le courrier, un monsieur de la CPAM envoie un mail à Séco.
Je précise, parce que sinon c'est pas drôle : un mail sans signature, sans objet, rien. Juste un message qui dit qu'il faut les recontacter au plus vite pour prendre rendez-vous avec les pièces justificatives suivantes : blablabla. Comment je sais que c'est la CPAM qui m'a écrit ? C'est dans l'adresse mail. C'est la seule indication que j'ai. Oh, chouette alors, la CPAM m'offre un p'tit jeu de piste pour mon arrivée ! Trop fun !
Donc, docile et souriante, Séco leur renvoie un mail leur indiquant qu'elle pensait qu'il fallait prendre ce rendez-vous après l'inscription au ARS (hop, acte I), mais que si finalement tel n'est pas le cas, pas de souci : peut-elle prendre ce rendez-vous par mail, ou préfèrent-ils que je les recontacte par téléphone ? 
 
acte 4 :
...
La CPAM ne répond pas au mail.
Séco attend.
ubu.jpg
Représentation allégorique d'un employé de la CPAM.
Alfred Jarry a les même initiales que moi. Coïncidence ? JE NE CROIS PAS !

acte 5 :
C'est pas tout ça mais les déménageurs arrivent dans 5 jours alors si la CPAM pouvait donner signe de vie, ça serait cool... Du coup Séco les appelle. Elle tombe à nouveau sur un gentil monsieur (c'est déjà ça, ils ne mordent pas !) qui lui redit que oh la la la la, mais il est temps d’appeler dis donc, parce que hein, les échéances approchent, on va être à la bourre et tout ! Mais pourquoi Séco n'a-t-elle pas pris rendez-vous plus tôt ?
Bon, là, Séco se demande si elle doit s'énerver ou pas. Inspiration-expiration : non, Séco ne s'énervera pas. Elle demande à prendre rendez-vous. Ah mais la personne qui s'en occupe n'est pas là. Mais elle rappellera, "dans les 48H". Bon, ben... Okay. 
 
acte 6 :
Le téléphone de Séco sonne au fond de sons sac, le sac est derrière un mur de cartons, le mur de cartons est à l'arrière de Goldorak qui va vers la ressourcerie. Donc, le téléphone de Séco prend le message, et Séco l'écoute quelques minutes plus tard :
"Bonjour, c'est Mme *** de la CPAM de Montauban ! Bon, on m'a demandé de vous rappeler mais je n'ai pas compris pourquoi. Alors je vous explique : si c'est pour vous inscrire, faut d'abord aller à l'ARS. Si c'est pour la liste des documents à fournir, c'est dans le mail que vous avez reçu la semaine dernière. Si c'est pour prendre rendez-vous, rappelez-moi avant midi au n° qui s'affiche sur votre téléphone."
Le message a été laissé à 11h47. Et l'appel est passé en numéro caché.
Une grande lassitude envahit Séco. Elle hésite entre crier maintenant ou tout de suite.

tortillards-05-g.jpg
Pour insulter votre conseiller, tapez 1.
Pour pousser un cri primal, tapez 2.
Pour demander un renseignement, vous pouvez raccrocher, ça reviendra au même.
*biiiip biiip biiip*

Voilà, voilà.
Sur ce, il est 14h30, et j'en suis à compter en demi-journées pour me donner l'impression que le temps joue encore dans mon camp : plus que 5 demi-journées avant l'arrivée des déménageurs.
TOUT VA BIEN !!!

dimanche 28 juillet 2013

Conflit des générations... « t'as une DS ?! »

"Ben moi j'ai une DS !" me dit tout à trac petit-patient-choupi dès le pied posé dans mon bureau.
"Moi aussi j'ai une DS, mais une version miniaturisée", je lui réponds.
Alors là, petit-patient-choupi en reste comme deux ronds de flan. What ? Y'a des DS miniaturisées et il n'est pas au courant ? Alors ça, le père-noël va en entendre parler, non mais oh...
"Non mais en vrai ? Une mini-DS ?"
"Oui, oui, une toute petite ! Je l'ai là dans mon sac !"

Petit-patient-choupi jette un œil à mon mini sac, et se tourne vers moi avec un air dubitatif. Je m'amuse beaucoup. Oui, je suis cruelle, parfois. J'en rajoute une louche : "Elle n'est pas vraiment à moi, c'est celle de mon fils, mais il l'a mise là hier parce qu'il n'avait pas de poche pour la ranger."
"... Il a quel âge ton fils ?!" "5 ans et demi !"

Hm, je sens petit-patient-choupi tout énervé, là... Il a attendu son 6ème anniversaire pour l'avoir, sa DS, alors savoir qu'un plus petit que lui a eu une DS, miniaturisée en plus, alors que son ortho (moi) n'arrête pas de l'enquiquiner sur le thème "Pas trop d'écran, hein, il a bien le temps. Des livres, des jeux, taper dans un ballon, c'est bien mieux !". Non mais oh, elle se moque de lui, la tophoniste, ou bien ?!
Un petit peu, oui, j'avoue. Son air chiffonné me pousse à arrêter la plaisanterie. "Tu veux que je te la montre ?"
Concentré, attentif comme jamais, petit-patient-choupi me regarde attraper mon sac, l'ouvrir, y plonger ma main et en sortir la mini-DS : 
 
DS.JPG

Petit-patient-choupi ne comprend pas. Je lui explique.
Petit-patient-choupi rigole, je l'ai bien eu !
Petit-patient-choupi est soulagé : sa DS est bien plus chouette que la mienne !
...
Pas sûr ! ;)
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A part ça, tout va bien.
Cette petite note, c'est ma pause entre 2 cartons. Aux joies du déménagement viennent s'ajouter celles des inondations : mon bureau prend l'eau. Qu'est-ce que je me marre, dis donc !
Allez, J-5 : il me reste encore des cartons à faire, des aller-retours à la déchetterie et à la ressourcerie à effectuer, 7 CRBOs (AAAAAHHHH !) à taper et... Bon, j'arrête là sinon le découragement me guette.
Zou, j'y retourne. Hauts les cœurs !!!

lundi 22 juillet 2013

Lapin blanc suite : lettre ouverte à mes zamis

Lettre ouverte à mes zamis qui doivent se demander si je boude, ou si je suis mourrue, ou si, pire encore, j'ai perdu ma connexion internet. 
Alors que que nenni, mon zami. 

déménagement, changer de vi(ll)e, cartons, emploi du temps

Cher(e) zami(e), 
Hey, t'as vu ? Ce petit tas de pixel t'informe que joie, bonheur, je n'ai pas encore quitté la surface de la blogosphère. Mais presque. Figure-toi que j'ai découvert un truc incroyable. Une sorte de méga-jeu vidéo multijoueurs, un MEUPORG aux designs vachement bien faits et au gameplay hyper réaliste : le jeu s'appelle "Changer de vi(ll)e 2.0", et j'ai débuté une partie il y a quelques mois. 
Pas toute seule, heureusement : c'est l'avantage des MMO, tu peux faire des équipes et jouer en guilde, faire quelques missions solo et d'autres en multi. Bon, par contre, ça se joue pas casual : une fois que t'es dedans, t'es dedans. En plus y'a qu'une seule vie et pas de reebot, c'est la version hard-core (aussi appelée IRL). 

Résumé de la saison 01 :
Après avoir été kidnappée par la guilde-des-zamis pour fêter son départ comme il se doit tout le week-end (je vous kiffe les gens), Séco se retrouve l'esprit embué et le casque à boulons sur la tête à devoir affronter le Monstrencartons... Celui-ci l'attend, tapis dans chaque recoin de la maison, tandis que son compère Bazardugrenier éparpille ses écailles à tous les étages.
Une invocation de Sacpoubelle plus tard (lvl 3 l'invoc', je progresse !) Bazardugrenier fait moins le malin et Séco, chevauchant son fidèle destrier rouge Goldorak, enchaîne les aller-retours à la déchetterie et à la ressourcerie, monde magique où des mages lvl 5 font disparaître le cadavre encore fumant du monstre...
Est-ce déjà la fin de l’aventure ?
Que nenni ! Monstrencartons n'a pas dit son dernier mot, tandis que Montagnedevêtements décide d'entrer dans la partie en régurgitant des tissus trop petits ou usés à trier !
Heureusement, la guilde-des-zamis rode toujours dans les parages et se prépare à un nouveau raid... Séco sera-t-elle prête à temps pour vaincre le boss lvl 6, Camiondedéménagement ?

La saison 02 est en cours, avec l'apparition de nouveaux boss terribles : Administration et son compère ServicesPublics (tous les deux lvl 5 au moins), avec en plus le mob URSSAF qui te balance des échecs critiques aux sorts de "modification-de-situation-pro", à en faire des cauchemars, trop dur. Bientôt 5 jours que je suis bloquée sur la même map, j'en ai un p'tit peu marre, mais je m'accroche. Le truc cool, c'est que mon Pacsman joue en mode GB avec ses sorts relances-de-courrier (lvl 3) et appels-téléphoniques-en-boucle (lvl 2), il a bien développé les skills patience et régen', ça aide.
Un truc bien prise de tête aussi, mais ça y est on en est sorti, c'est cette saleté de donjon que tu dois faire en un temps limite : le DonjonDesFinances, avec des salles de plus en plus dures : Banques, Notaires, Assurances... Brrr. Sacrément relou. Là, c'est sûr, il nous aurait fallu un mage, et un high level, pour le réussir du premier coup. Du coup ça a pris du temps, on a failli se retrouver en début de partie, les boules. 

Petite adjonction à la version 1.0 : une fois que tu as bien laminé Monstrencartons, t'as un débuf' pour le reste de la partie : y'a tout plein d'armes que tu ne peux plus utiliser, vu qu'elles sont... Ben dans les cartons. Genre là, j'ai réussi à sauver 3 pelotes et un jeu de crochets, mais c'est tout.
Pire encore : tous les livres ont disparus, coincés quelque part dans le mur de boîtes qui se dresse là où se trouvaient il y a peu encore notre salon. Hyper funky la déco, j'te dis pas.
Donc, une fois que je stop le leveling pour faire un peu de rôle-play, ben j'peux pas : j'a pas le bon équipement. Schmurtz. 
 
Tout ça pour dire que si je ne donne pas trop de nouvelles en ce moment, c'est pas que je veux pas, c'est juste que je peux pas. Sérieusement, ce jeu fait de toi le pire des No-Lifes, WoW à côté c'est le jeu des bisounours.
Mais je ne t'oublie pas, zami(e).
Et je sais que toi non plus.
Et ça, ça file une patate, tu peux pas savoir.
Du coup, j'ai bon espoir d'être full stuf et régen' à 100% pour le dernier raid dans 11 jours.
...
11 jours !!!
Oh la vache, AFK 5 minutes et j'y retourne ! GO ! GO !
La bise,
Séco 

vendredi 12 juillet 2013

And now, ladies and gentleman, bis !

Alors voilà, ça m'a repris... J'ai de nouveaux dessins sur la peau.
Mes trois étoiles sur la cheville avaient grand besoin d'être reprises. Mais pourquoi s'arrêter là ? J'avais d'autres envies, d'autres idées, et surtout un timing à respecter : je voulais que ce soit Olivier qui me tatoue, alors il fallait le faire avant le déménagement.
Donc, en juin, je me suis décidée et je suis allée le voir avec mes petits papiers, mes gribouillis, mes photos coups-de-coeur et tout ce gigantobazar qui a fait émerger un projet tout pile-poil pour moi. C'est à ça aussi qu'on reconnait un vrai tatoueur, un bon, un chouette, qui arrive à te trouver exactement ce que tu voulais alors même que tu ne le savais pas encore...

tatouage, aille
Là, c'est la version boursouflée / crémée / rouge et douloureuse...
MAIS ! J'ai le vernis assorti pour faire diversion !

Les indications de départ, c'était : du noir et blanc, mais un peu de couleur quand même, pour faire ressortir, une lune, un soleil façon gravure ancienne, et la petite phrase "la nuit est mère du jour". Ah, et bien sûr : reprendre mes trois étoiles et les intégrer à tout ça.
Facile, quoi...
Olivier m'a proposé un tatouage à suivre sur les deux pieds. Ma première réaction a été : "Omagad, non, ça va faire trop mal !". Et puis il m'a montré ses crayonnés. Ma seconde réaction a été : "Neeeeeeeed !" avec un soupçon de bave au coin des lèvres.
Et hop, le 02 juillet nous avions rendez-vous : 
 
tatouage, aille
Tu peux cliquer sur l'image pour la voir en grand.
Par souci de respect de l'anonymat de mes zamis, les noms ont été remplacés par des surnoms choupis, ne m'en veuillez pas, camarades.
 
Et donc, pour répondre à quelques questions que l'on me pose habituellement dès qu'on cause tatouage :
- Oui, ça fait mal, parce que c'est sur l'os. J'ai d'ailleurs eu cette phrase qui rend bien compte de ma confusion mentale pour cause de douleur : "Plus JA-MAIS je ne me ferrai tatouer les pieds !" (ben ça tombe bien, y'a plus de place).
- Non, je ne suis pas maso : je l'ai voulu, ce tatouage, alors j'ai fait avec la douleur, qui n'est pas non plus si catastrophique que ça. Est-ce qu'on demande aux femmes enceintes si elles sont maso sous prétexte que l'accouchement est douloureux ? Hein ? Bon. Voilà.
- Oui, je sais que ça va "rester toute ta vie sur ta peau !" (c'est le principe) et non je n'ai pas peur de "le regretter un jour", parce que j'ai pris du temps pour le vouloir, le réfléchir, le faire... Tout ce temps aurait pu être utilisé à renoncer au tatouage, si je n'ai pas fait marche arrière, c'est donc en connaissance de cause.
- Oui, il y avait de la musique pendant que Olivier me tatouait, mais pas (que) du heavy métal. Y'a même eu (un peu...) Cat Power, et ça, c'est cool.
- Je ne sais pas si je m'en ferai un autre. Je fais pas collec', non plus... Je n'ai pas mis le doigt dans un engrenage qui va faire de ma peau une expo, on verra bien. Si un jour je décide de me faire un autre tatouage, ce sera une autre histoire, une autre signification, une autre étape.
- Non, je n'ai ni bu, ni fumé quoi que ce soit, ni appliqué de crème anesthésiante : ce serait dommage de foirer un tatouage / focaliser sur la douleur / ne pas être en état d'en profiter juste parce qu'on a peur d'avoir mal (si on a trop peur, on ne se fait pas tatouer, à mon humble amha si tu vois ce que je veux dire).
- Oui, je kiffe grave mes nouveaux tatouage, et je trouve qu'ils vont vachement bien avec celui que j'ai dans le dos
 
Ah, la cicatrisation est toujours en cours, j'en suis à l'étape où les lambeaux de peau partent sous la douche et où à chaque application de crème ça fait des bouloches sous mes doigts (et bon appétit bien sûr !).
Heureusement, entre l'étape rouge boursouflée et celle de la mue des pieds, j'ai pris quelques photos, alors voilà : 
 
tatouage, aille

You know what ? I'm happy !

jeudi 4 juillet 2013

[#trucs en vrac] What's up doc ?

Il y a 2 semaines, par un beau jeudi matin (ma demi-journée de repos hebdomadaire, celle où je me repose cours partout), je me suis décidée à aller acheter de quoi vêtir ma progéniture qui n'arrête pas de grandir. Et de retour de courses, j'ai débalé mes emplettes à Pacsman :
"Alors ça, c'est une petite jupe pour cahouète. Y'a les leggins assortis."
"Tiens, j'ai trouvé un bermuda de pirate pour Bibou, et un pyjama d'été aussi, qu'est-ce que t'en penses ?"
"Ah oui, et puis j'oubliais, j'ai pris ça pour moi aussi. Je te montre juste la photo, parce qu'en vrai j'irai la chercher dans 15 jours. Elle me va bien, tu trouves pas ?"

photo.JPG

Oui, Pacsman trouve qu'elle me va bien. Certes, je l'aurais préférée en violet, mais soit. Rouge, c'est bien aussi. Et puis j'ai tenté de l'échanger avec celle de mes parents adorés, qui est plus récente et avec des tas d'option, mais z'ont pas voulu. Bizarre.
Et donc, oui, c'est un monospace. Ça change d'Hildegarde. On s'embourgeoise, quand même. On a déjà deux bambins, la maison avec jardin, nous voici donc heureux propriétaires d'une voiture familiale : manque plus qu'un labrador sable et j'ai le pack "Famille de France", youpi !
Petite précision : elle s'appelle Goldorak.
Curieusement, là, Pacsman n'a pas fait preuve d'un grand enthousiasme.
Nafout', c'est MA Goldorak.
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Petit à petit, je dis au revoir à mes patients. Certains partent en vacances dès la semaine prochaine, et à leur retour je serai partie. Le temps des adieux est donc arrivé, en même temps que celui des cartons. Bouh.
Petits cadeaux, dessins, grandes effusions et petites larmes : c'est bon, hier j'ai eu le droit à la complète jambon-fromage. Supplément émotion. "Y'a un peu de déclaration d'amour en plus, j'vous la mets ?" Ben tiens.
Heureusement, y'a mes patients autistes pour me remettre dans le droit chemin et couper court à toute véléité de sentimentalisme malvenu :

"Bon, alors je te dis au revoir. Je te souhaite de bonnes vacances, et plein de bonnes choses pour la suite. "
Pas de réaction. Il me regarde avec ses grands yeux et son air poli, attendant la suite.
"Tu sais, je suis un peu triste parce qu'on ne va plus se revoir, tu vas me manquer."
- Pourquoi ?
- ... Parce que ça fait longtemps qu'on travaille ensemble toi et moi, je me suis attachée à toi, ça va me faire bizarre de ne plus te voir.
- (*moment d'intense réflexion*) ... Oui, je comprends" Me répond-il de son ton neutre, avant de se détourner, d'ouvrir la porte et de sortir.
Oui, ça calme.
Même quand tu sais qu'il ne faut pas s'attendre à grand chose de mieux, ça fait quand même bizarre. Relativisons : il a compris ! Yeah !
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Demain, c'est le dernier jour d'école pour les monstroplantes.
Dernier jour avant les vacances, et dernier jour avant de partir chez Tauban.
Autant te dire que, bon, voilà, quoi, c'est pas rien...
Et fin d'année scolaire rime avec petit cadeaux pour les enseignantes !
(oui, je sais, ça ne rime pas du tout, mais bon, c'est l'idée)
Avec la participation active des monstroplantes, j'ai bidouillé des petits colliers pour chacune des maîtresses : les silhouettes des mains de mes bibous dessinant un cœur en plastique à cuire, montées sur un ruban, avec un rond de métal poinçonné d'un "merci".
Le tout glissé dans un pot de campanules :

bijoux maitresses 2013.JPG
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Pas encore descendue de mon petit nuage.
Totalement gaga.
Et très émue !
J'ai une filleule du bout du monde.
Elle viens de fêter son 2ème moisiversaire, et je suis fière d'être sa marraine.
Yeah. Grave.
Quand elle sera plus grande, je lui apprendrai à faire de la couture, du crochet, des bijoux. On se fera des mégas parties de meuporg en réseau. On discutera des meilleures armes en cas d'invasion zombies et de la tenue appropriée. Et on mangera des fraises tagada. Ou pas.
Mais quoi qu'il arive, c'est ma filleule et je l'aime.
Toc.
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"Tu sais Charly, il faut aimer dans la vie, beaucoup... Ne jamais avoir peur de trop aimer. C'est ça, le courage. Ne sois jamais égoïste avec ton cœur.
S'il est rempli d'amour, montre-le. Sors-le de toi et montre-le au monde.
Il n'y a pas assez de cœurs courageux.
Il n'y a pas assez de cœurs en dehors..."
Le cœur en dehors - Samuel Benchetrit

lecoeurendehors.jpg


mardi 2 juillet 2013

[#bidouillage - #crochet] pour ma nouvelle consoeur !

Alors voilà.
Lundi, c'était la cérémonie de remise des diplômes ("Plôme !") de la première promo du département d'Orthophonie d'Amiens.
Autant dire que c'était la fête, avec pas mal d'émotion quand même. Mais je n'ai pas pleuré. J'te jure. Même quand Monsieur le Professeur Devauchelle a fait son magnifique discours. Même quand Anne-Christine Dupont a retracé l'historique de ces années de lutte, d'espoir, de travail, de sourires et de menus tracas surprenants aussi divers que variés.
Bref.
Quand même, j'ai eu les yeux un peu brillants quand Marine a reçu son diplôme ("Plôme !"). Parce que Marine, c'est mon ex-stagiaire, et aujourd'hui c'est ma collègue. Et comme c'était une stagiaire épatante, je sais que ce sera une orthophoniste formidable. Même qu'elle a réussi à me tutoyer. Enfin !

Et donc, un an avec Marine dans mon bureau tous les lundis, ça méritait bien un p'tit cadeau.
Surtout que Marine, qui n'est absolument pas Picarde (mais heureusement qu'il y a des Picards pour retenir les donzelles exotiques), reste dans le coin pour bosser. Pas dans mon bureau, tant pis. Mais quand même ! La pénurie est telle que je ne peux que me réjouir de la voir rester dans nos vertes contrées.
Et donc, un cadeau thématique "orthophoniste picarde", et l'occasion pour moi de te donner des nouvelles des TTT : la jolie laine bleue, finalement, je ne l'ai pas tricotée, mais crochetée. Avec un modèle ultra simple (mais quand même, c'est long !) : le "half-granny-square" trouvé ici. Tout est dans la laine : une belle laine fine, ça fait un beau châle tout simple ! Merci papa noël !
Mais alors pourquoi thématique "orthophoniste picarde" ? Parce que dans le petit paquet cadeau, il y a avait tout ce dont une orthophoniste a besoin pour travailler en territoire hostile :
  • du matériel (le petit jeu de cartes que je t'ai présenté ici),
  • un stylo (important, ça, le stylo !),
  • une tasse et du thé (in-dis-pen-sa-ble !),
  • un châle !
Ta daaaaah :
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IMGP1816.JPG
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IMGP1817.JPG
Voilà.
Il y a toujours le travail en court avec la laine violette, que j'ai crochetée, décrochetée, tricotée, détricotée, et enfin pour laquelle j'ai trouvé un modèle qui me convient. C'est en cours. Ça va venir. Un jour...
Et puis après, le lapin blanc pourra attaquer les mandalas au crochet comme celui-ci par exemple, c'est tellement beau !!! ... Non ?
En attendant, Marine, bravo pour ton diplôme ("Plô..." *pan* ça va, on a compris...), merci pour ta présence, ton travail, ton contact et ta façon d'être !
Bonne continuation, ma chère collègue !