Les derniers mots de Gertrude : une tunique (une vraie, avec patron et tout !)

Et bien voilà, Gertrude et moi, c'est fini.
Cet été, alors que j’œuvrais  pour la gloire de l'amour GN, elle m'a laissé tomber. Sans une explication, sans même me prévenir. Paf. Aucun signe avant-coureur. Tu crois que les liens sont là, et puis... Et puis tout à coup, c'est fini.
C'est moche.
C'est donc avec une certaine nostalgie que je poste ces images d'une de nos dernières œuvres communes : une tunique japonaise, cousue pour l'anniversaire de ma Mantoune (C'était, euh... en mars. Ahem...). 
Peut-être que je lui en ai trop demandé, peut-être qu'elle ne me reconnaissait plus dans ces projets extraordinaires pour moi ? Va savoir... Gertrude était plutôt habituée à mes coutures en free-style, sans patron ni modèle, à mes improvisations, mes approximations, mes merdouillis sans nom, quoi !
Là, j'ai suivi un modèle, pris des mesures, reproduit et découpé un patron, respecté les indications...  Ça a du la chambouler sévère.
Bref, j'ai commis une tunique-blouse, et comme épitaphe de ma Gertrude, c'est pas si mal :

Alors voilà.

RIP Gertrude.
Je ne t'en veux pas, tu sais ! On a eu de belles années. 13 en tout, un nombre qui réveille les superstitions ! ... Mais je n'ai quand même pas attendu pour te remplacer, désolée.
La nouvelle s'appelle Scarlet. J'ai pas choisi, elle l'avait écrit sur le flanc. Bon. Va pour Scarlet alors.
Et en avant pour de nouvelles aventures !