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mercredi 25 novembre 2015

Marottes en dilettante - n° 42 : les zentangles.

Les réseaux sociaux mènent à tout. 
A me faire une to-do-list en 3 volumes, certes, mais aussi à faire de belles découvertes (et de jolies rencontres !). 
Un jour, je vois une photo sur le mur d'une coportho, elle dit qu'elle "zentangle" et je trouve ça très beau. 
J'admire, je rêve, je me renseigne et je découvre tout un nouvel univers : des courbes, des quadrillages, des motifs géométriques qui s’entremêlent avec des gribouillages tourbillonnants, des jeux d'ombre et de lumière... Tout ça avec un feutre noir et un crayon à papier ? Épatant !

De site en blogs, j'analyse et je m'y colle.
Le 15 mai 2014 (oui, oui, lapin blanc, tout ça, tout ça...), je dessine mon premier zentangle, bien peu académique mais Ô combien agréable à griffonner : 





Les tracés fait, il faut ombrer. Douuuuucement, précautionneusement, lentement, avec la mine d'un crayon à papier, en visualisant la lumière qui par capillarité digitale éclaire aussi ma tête (rigole pas, zentangler, c'est quasiment une expérience de méditation !)


Alors d'accord, ça n'est théoriquement pas un "vrai" zentangle... Il ne répond pas à la définition du zentangle conventionnel, comme je l'ai découvert après.
Car tout ce qui porte un nom a ses codes, c'est bien dommage mais c'est comme ça.
Quoique, dommage... Je ne sais pas, finalement !

La contrainte libère la créativité : je finis par acheter un joli livre sur les zentangles, et je découvre les motifs (qui portent tous un nom), les techniques et les dérivés, tout un nouveau vocabulaire que je n'imaginais pas.
J'expérimente, je teste, je m'entraîne, et j'adore ça !

Je suis pas à pas les étapes du livre "6 semaines de dessin créatif - à la découverte du zentangle" (de Beckah Krahula, éditions PYRAMID), et, de carreau en carreau, j'apprends et je me détends.

Je me trouve même ma "signature-zentangle", bizarrement j'ai repris mes initiales, et pas mon pseudo. Va comprendre... Surement encore une histoire de légitimité à creuser ?



Je n'ai pas gardé tous mes carreaux, ni ne les ai pris en photo.
Je le regrette un peu, avec le recul, je me dis que j'aurais bien aimé tous les mettre les un à côté des autres, comme une frise temporelle de mes moments de détente.
Mais mes petits zentangles sont partis : dans des enveloppes, dans des cahiers, en marque page dans des livres rangés ou prêtés (des découvertes s'annoncent, joie !), bref, ils font leur bonhomme de chemin de petit papier.

Allez, un dernier pour la route, qui date du mois de mai : la lettre du prénom de ma grande-petite-nièce (oui, oui, celle qui grandit sans cesse et me donne l'impression de rapetisser, celle qui a reçu sa caponcho récemment !).
Avant et après ombrage :



Il y en a eu des tas d'autres, bien sûr.
Sur du papier, sur des châssis, sur du tissu aussi, sur des tasses, et jusque sur les murs du salon !
Mais pas trop d'un coup...
Ce serait dommage de faire une overdose dès le début.

A suivre... ;)

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