dimanche 8 décembre 2013

Pelote, repelote et dix de der'.

Je suis en mode mono-maniaque du travail de la laine en ce moment.
Ça doit être l'hiver qui approche, les envies de combo cheminée-thé-tricot. Va savoir, y'a peut-être un gêne de la mémère qui sommeille en moi ? Et qui s'exprime dès que les premiers frimas pointent le bout de leur nez gelé ? Les points qui s'enchaînent, au crochet comme au tricot, ça a un petit côté hypnotique et reposant, et moi, ça me détend. Comme en plus ces derniers temps j'ai mis la main sur de belles laines, douces et faciles à travailler, j'en ai profité. Et, pour une fois, pour MOI ! Tout arrive...

1 - des fleurs multicolores : 




C'est le même modèle que celui utilisé pour faire l'écharpe de ma sister, mais avec un crochet n°6 et une laine funky qui change de couleur (quand on la tricote en jersey, ça donne même l'impression qu'on maîtrise le jacquard et les changements de pelote alors qu'en fait non, c'est que de la triche : cheaté !). Au lieu de "juste" crocheter une écharpe, j'ai relié les deux bouts pour faire un faux-snood : je le roule en deux tours autour du cou, et c'est chouette. Et j'ai crocheté des mitaines assorties, youpi.

2 - un bleu tout en camaïeu : 





Là, c'est du tricrochet, c'est-à-dire du tricot et du crochet : 
Hop, TUTO ! Le châle est tricoté au point mousse (une augmentation à chaque rang jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de laine disponible, 2 pelotes ici avec des aiguilles n°5), avec une bordure en demi-brides au crochet (avec un peu de la 3ème pelote). Des pompons pour décorer, des mitaines assorties (idem : corps au point mousse, bordure-couture au crochet), et quelques boutons nacrés : c'est prêt !
Et j'en profite pour remercier les copines-ortho-reines-de-la-laine qui me donnent le coup de pied aux fesses la motivation pour continuer mes essais ! Avec des conseils, des modèles et de bonnes adresses, ça va tout de suite mieux... Bisous !

lundi 2 décembre 2013

Serial crocheuteuse...

Après les cols vite faits avec de la méga-grosse laine, aka les cols de feignante du crochet (mais j'assume), je me suis décidée à faire un vrai beau col avec de jolis points.
Le modèle vient de (et y'a plein de belles idées qui donnent envie de s'agiter les mimines sur ce blog !), et la laine de... Ah ben je ne sais plus. De mon stock de laines en pagaille dans les paniers de mon atelier.
Alors certes, faut l'admettre, c'est un poil plus long que les cols bidouillés en vitesse sur la route il y a un mois, mais franchement, les explications sont super claires et ça reste assez rapide quand même, même pour les ramolli-e-s du crochets comme moi.
Et hop :




Alors ? Hein ? Pas si mal, non ?
Moi je le trouve TRÈS beau. En toute objectivité et modestie, bien sûr...
Voilà, il est terminé, emballé et prêt à partir... Et non je ne le garde pas pour moi, mais je m'en ferrai un autre je pense, il me plait bien !


Et donc, ça doit être la météo qui veut ça, mais en ce moment, je manie la laine à gogo. Crochet, tricot, et jusqu'en couture ou je bidouille de beaux lainages : en ce moment j'ai envie de chaud, de cocooning, de me poser au coin du feu avec ma laine à bidouiller, mon thé et mon chat sur les genoux. Oui, ça fait mémère, j'avoue. Nafout. J'ajoute un carré de chocolat (ou deux... Ou trois !) et tout de suite, ça ne fait plus mémère mais sérial-crocheteuse-hype de la blogosphère, oui m'sieur-dame, j'ai décidé.

Et tralalou bien sûr !

dimanche 1 décembre 2013

Je suis un couteau-suisse.

- Allez j'y vais, à ce soir. 
- OK passe une bonne journée. Tu fais un bisou aux enfants avant de partir ? Profite-z-en pour les réveiller.
- D'ac' mais je fais vite sinon je vais être en retard...
- Laisse tomber alors, ils ne vont pas aimer... Allez sauve-toi ! 


C'est mercredi, c'est journée pourrie.
Je pars il fait nuit, je rentre il fait nuit.
Entre les deux : 18 rendez-vous, une quarantaine de kilomètres, un sandwich avalé sur le pouce, 1 courrier très urgent, 2 juste urgents, 4 appels passés, 11 reçus, 5 thés.
Et à chaque rencontre, une tentative pour être là, vraiment là, pour avancer et faire avancer, pour ne pas faire capoter ce petit temps de la journée pour moi qui est un moment important de la semaine pour eux. Enfin j'espère...

C'est l'heure de Lino, petit loulou paumé en mal avec les mots, de parents paumés en mal avec l'administration. Je suis orthophoniste et assistante sociale.
Je cours à l'EPHAD retrouver mes "p'tits vieux", Jacqueline se plaint des plats mixés trop fades qui lui font perdre du poids. Je suis orthophoniste et conseil gastronomique.
Marcel, lui, a la goutte au nez et n'arrive plus à se moucher, et puis il a fait tomber sa bassine. Je suis orthophoniste et aide-soignante.
Je retourne au cabinet, retrouver Pascale et sa maladie neurodégénérative. Aujourd’hui c'est journée déprime, elle pleure et me déballe tout ce qu'elle a sur le cœur. Je suis orthophoniste et psychologue.
Quand la jeune Sophie, dysorthographique qui reprend une rééducation à 23 ans, débarque avec son CV et sa lettre de motivation, je suis orthophoniste et écrivain public.
Mon logiciel s'enraye, un vilain bug me bloque, j'enfile ma casquette d'orthophoniste-informaticienne.
Et voilà que les ambulances du Parc sont en retard. Le petit Kyllian panique. Je reste avec lui et l'occupe en attendant le chauffeur. Tant pis pour ma pause. Je suis orthophoniste et baby-sitter.
Un trou dans mon emploi du temps, j'en profite pour mettre à jour les dossiers, orthophoniste-secrétaire, et puis va falloir que je m'occupe un jour de cette fichue comptabilité, orthophoniste-comptable(-ratée).
Voici Alex, en retard comme d'hab' (hop, un thé !) mais il a une excuse : sa petite copine l'a plaqué. Ah non, pardon : sa meuf l'a lourdé. Trop zarb, mais qu'est-ce qui va pas à la fin ? Je suis orthophoniste et horlogère des mécaniques du cœur.
Dominique et sa voix cassée arrivent ensuite, elle ne peux pas s'empêcher de crier avec ses enfants insupportables qui la font tourner bourrique ! Comment faire pour calmer le jeu ? Je suis orthophoniste et super-nanny.
Pour préparer l'arrivée de Lenny, petit autiste qui pioche des mots au hasard, j'imprime, coupe, colle et plastifie, un cahier de communication c'est pas si simple. Je suis orthophoniste et bricoleuse.


Stop.
Fin de journée.
Je remballe tout, éteins le PC, range les dossiers, fais ma p'tite vaisselle et passe un coup de balai. Je suis orthophoniste et femme de ménage, aussi. Mais là, c'est fini. Je me rentre !

- ... Je suis là !
- Salut ! Ça a été ta journée ?
- Comme d'habitude, et toi ?
- Ça va. Les enfants sont couchés. Va leur faire un bisou, je crois que Number One ne dort pas encore... Par contre Numéro Bis écrase, elle était crevée !


... Raté, Number One dormait déjà, en fait.

 _____________________________________________________

Ah, et au delà de ça, je ne suis pas QUE orthophoniste.
Oui, il y a une vie en dehors du boulot. C'est un concept intéressant.
Non, on ne débranche pas l'orthophoniste en fin de journée, mannequin qui s'affale sur le bureau en attendant de se redresser, tel un diablotin qui sort de sa boite, au patient suivant.
Quand je ne travaille pas, je suis chez moi.
Et même, aussi incroyable que cela puisse paraître aux yeux de certains de mes petits patients, je dors, je mange, et je... Je... Fais pipi. Si. Wahou, la révélation a été brutale, toutes mes excuses.

Ce qui veut dire que la fonction orthophoniste-couteau-suisse n'est finalement qu'un appendice du méga Séco-couteau-suisse. Nous voilà bien.


Mais en fait, ça va, hein.
Sauf le mercredi. Mais sinon, ça va...
C'est juste que je voudrais bien quelques heures de plus par journée. *
C'est juste, surtout, que là, j'ai cette satané comptabilité du 3ème trimestre à finir (tu sais, ce fameux trimestre où j'ai lancé le programme ChagerDeVi(ll)e2.0, c'est très sympa aussi niveau compta !) et des CRBO à taper (oui, comme d'hab' aussi...) alors bon, discuter couteau-suisse me semble finalement une bien meilleure option.
* Heureusement, Madame Ratonne a trouvé THE solution : "Alors.... Il faut passer un coup de téléphone sur le portable de superman pour lui demander de tourner, en volant, de l'espace, à l'envers, autour de la Terre à 99,999999999999999999999 % la vitesse de la lumière (le nombre de 9 est vachement important doudou a fait le calcul durant un quart d'heure) et tu pourras avoir tes heures en plus." Yapluka ! \o/

lundi 18 novembre 2013

40% de DIY - happy birthday soeurette !

Ma sister préférée a fêté son anniv' tantôt. Et pas n'importe quel anniv' : un passage de décennie. Ouep. Ça nous rajeunit pas tout ça ma brave dame, rha la la la la...
Du coup, bon, c'est ma sister quand même, alors j'avais envie de lui faire un cadeau approprié. Et même mieux : DES cadeaux. Autant que de bougies à souffler. Donc, 40. Et pour la plupart, des home-made, avec mes p'tites mains pleines de doigts.
J'ai mis 40% dans le titre, mais en vrai c'était l'inverse : après avoir fait le calcul (un calcul certes un rien arbitraire et farfelu mais néanmoins correct), j'ai trouvé que très exactement 60% des cadeaux offerts étaient faits de mes blanches mains. Ouep. 100-60 = 40 : retenons le 40% pour faire raccord avec le nombre des années (que la valeur n'attend point, ne l'oublions pas). Donc : 40% de pas DIY, en vrai.
Bref. Tout ça pour dire que, des bidouillages, y'en a eu un p'tit peu ces derniers temps.
(non mais cette intro pourrrrrrrrie avec un titre moisiiiiiiiiiiiiiiii pour dire ça, quoi !!! Ouuuuuuh !)

Et comme je suis quand même super gentille et que j'ai des tas de zami-e-s qui se demandent comment aider les p'tits lutins du père Noël cette année, je m'en vais même te donner les explications ou liens correspondants pour que tu puisses à ton tour bidouiller à qui mieux-mieux le mois qui arrive !

Pour commencer : couture !
2 tuniques taillées dans de jolis (si, si !) tissus que je gardais en stock depuis un bon moment...
Je n'avais pas de patron, et puis de toute façon mon esprit de contradiction primaire qui ne supporte pas les ordres -d'autant plus quand je bidouille- ne sais pas les lire. J'ai donc pris deux de mes tuniques préférées, dont j'ai pris les mesures en gros, avant d'assembler le tout avec Gertrude.

Petite tunique à manches courtes et col froncé, avec
-ça ne se voit pas mais ça y est-
la broche assortie en toile thermocollante double face et strass. Ouep. 

Tunique à manche longue col V,
les manches peuvent être resserrées au poignet,
mais sister préfère comme ça. 

J'ai pris des photos des étapes si tu veux je t'envoie le tuto, sinon j'ai suivi en gros les indications de ce tuto pour repomper mes modèles de tuniques existantes : comment dupliquer un vêtement. (merci Madame Nine !)

Tant qu'à rester dans la couture, j'ai fait une broche amovible assortie à la deuxième tunique : une fleur en tissu, un bouton, le tout fixé sur une broche et voilààààààà :

Facile mimile ! Et réalisée en 5 minutes top chrono avec 5 bouts de tissu, j'te jure !

Pour faire pareil, le tuto est (trouvé sur le blog sous le figuier qui est super chouette aussi !).
Et en fonction de la taille, du tissu et du support, ça peut se décliner en tout plein de trucs très chouettes : broches, barrettes, bagues, déco... Trop facile ! 

Quoi d'autre ? Le retour du bracelet tricotin !
J'en avais déjà fait un que j'avais présenté sur mon vieux blog (toujours down, hautetfort JE TE HAIS !!!), avec le tuto, les liens, la totale, et évidemment je ne peux pas te le remettre ici vu que mon vieux blog est encore tout mourru (hautetfort VA MOURIR !).
Je t'explique donc en gros en dessous comment faire, et si tu veux plus d'explications tu me bippes.

Oui, il est violet. Surprenant, non ? 

Donc : tu fais un long boudin de laine au tricotin (manuel si t'es maso et que tu as du temps à perdre, sinon un automatique fait très bien l'affaire), puis tu en coupes deux bons morceaux, tu demandes à Dieu comment faire un nœud de carrick, tu ajoutes les fermoirs et ça y est, tu as fait ton bracelet en tricotin ! Elle est pas belle la vie ? 

Mais poursuivons...
Je... Je... Je en sais pas ce qui m'a pris, j'ai craqué.
J'ai offert à ma soeur une... Omagad cétafreux... Une chevalière. Et une gourmette.
Si.
Je sais, ça c'est du cadeau de beauf level over 9000, mais bon, eh, personne n'est à l'abri d'une faute de goût.
Pour ma défense, c'est une chevalière de geek, et une gourmette top-tendance :

Oh, un clavier ! *bing* Ah tiens, il manque une touche...
NB) le M c'est quand même un peu la plus belle lettre de l'alphabet, non ? 

Oui, c'est une chaîne qui se met autour du poignet, donc une gourmette. Faut assumer. 

Pour faire la bague, c'est ultra tip-top facile même que j'avais déjà fait un mini tuto sur mon vieux blog (hautetfort ? t'es là ? ben VA JOUER DANS L'MIXER!), doc je te récapépette le truc :
tu dézingues un clavier (si possible un que tu n'utilises plus, c'est mieux...) et tu récupères la touche que tu veux. Avec une pince ou tes dents (mais c'est mieux une pince, j't'assure), tu enlèves les morceaux de plastique à l'intérieur de la touche qui permettent de la fixer au clavier, et avec ton pistolet à colle, tu remplis (oui, carrément !) l'intérieur de ta touche de colle. Tu y fixes l'anneau pour faire la bague, tu colles un strass -optionnel mais classe !- sur la touche et ça y est !

Pour la gourmette, c'est facile aussi mais ça demande un p'tit peu de patience et d'organisation : il te faut une belle chaîne (tu peux faire pareil avec une moche chaine mais du coup, forcément, ça fait une moche gourmette) et un joli ruban (tu peux aussi faire pareil avec un ruban laid mais du coup, forcément, ça fait une gourmette laide). Tu fixes la chaine sur ton plan de travail - sinon elle tourne et c'est galère d'y insérer le ruban bien à plat - et tu passes dans les mailles ton ruban plié en deux : un côté de ton ruban dessus>dessous et l'autre dessous>dessus. Tu fais un nœud, tu ajoutes un fermoir, et tu as une gourmette ! Ta daaaaaah !

Je continue dans les bijoux : mes copines danseuses m'avaient offert pour mon départ un très chouette livre pour apprendre à faire des bijoux en origami.
(oui, j'avais écrit une note à ce sujet sur mon vieux blog, blablabla hautetfort PRENDS-TOI LA PORTE tout ça...).
Avec du joli papier découpé en petits carrés de 2cm sur 2cm (oui, c'est petit !), tu plies, contreplies, inverses, ouvres et retournes et tu obtiens 6 modules. Emboîtés 3 par 3, ça fait des sortes de petites pyramides à 3 côtés -je suis sûre que ça a un nom bien précis- qui font de belles boucles d'oreille :

2x3 modules, ça compte pour 6 ? Non ?

Bijoux toujours, c'est encore ce que je fais le plus, et je ne m'en lasse pas...
En papier encore, mais pas en origami cette fois-ci : des perles en papier collé !

Oui, des perles dans le même papier que celui sur lequel j'ai photographié
la plupart des bidouillages de ce post, qui a aussi servi
de papier cadeau : utilisé jusqu'au bout, ce quotidien japonnais !

Pour faire des perles en papier, il y a des tas de tutos que tu peux consulter (comme ici ou ), et il y a même des petits appareils pour t'aider à les faire plus vite ! Trop cooooooool !
Après, "yapluka" les enfiler, en intercalant de petites perles translucides ici pour faire ressortir le côté noir et blanc des perles. "Trop fass'" comme dit mon fils. 

Et ensuite ? Ah, tiens, encore des bijoux ! Comme c'est surprenant...
Je manque cruellement d'originalité mais je varie les supports : après le papier collé, le papier plié, le tricotin, la chaînette, le tissu et le clavier dézingué, je crochète !
Un collier et des boucles d'oreille crochetées :

Du fil tout en nuance de bleu, des perles en bois,
le tout crocheté sur un torque argenté ou des créoles :
voilà, une parure ! 

Là, je ne suis pas peu fière de t'annoncer que je n'ai pas de lien à te donner pour que tu voies comment faire pareil : c'est du made in dans-ma-tête. Ouep. Je sais, je me la pète graaaaaaave. Mais bon, pas trop quand même parce que si ça se trouve, un jour je vais découvrir au gré de mes pérégrinations sur la toile que des colliers du même genre ont déjà été réalisés 1000 fois (un peu comme ma déconvenue du bracelet carrick-tricotin, d'ailleurs...), mais bon, en attendant, je l'ai fait sans modèle, oui madame !
Et même que je te dis comment faire : je crochète directement sur le support [torque, créoles, mais aussi à essayer : bracelet-jonc, fil ciré, plein de trucs à tester !] une rangée de mailles serrées, puis je poursuis en diminuant d'une maille à chaque bout sur 3 ou 4 rangées de mailles serrées toujours.
Je fixe ensuite des longueurs de fil en nœud (de tête) d'alouette au bout desquels j'accroche les perles.
Re-ta daaaaaah ! 

Et pour finir, je garde mon crochet et je termine cette note par le premier bidouillage de la série (enfin, premier... le premier commencé, mais le dernier fini ! ^^) : une écharpe fleurie, tout en crochet et en coton n°3 :

Je n'ai pas compté les fleurs, ni les pelotes, mais y'en avais plein.
Beaucoup... Trop ? J'ai cru que je ne finirais jamais à temps !

Le modèle m'a été gracieusement fourni par La Gamine, que le chaton des landes touche de son appendice nouillesque son poisson rouge jusqu'aux confins de l'univers, qui a arrêté son blog, que l’ornithorynque sous acide des Carpates lui fracasse le karma jusqu'au prochain big bang.
Si tu me le demandes gentiment, je te l'envoie, mais faudra pas l'dire trop fort, ça pourrait rendre nerveux les monsieurs qui bossent pour Hadopi et qui n'ont rien à se mettre sous la dent.

Voilà. Tu me diras qu'avec tout ça, on n'arrive certainement pas à 60% de 40 cadeaux, mais je te ferais dire que si, d'abord, parce que c'est moi l'inspectrice en chef des travaux finis et que j'ai soudoyé l'équipe des comptables à coup de fraises tagada.
Et toc.

Sur ce, je m'en vais me reposer les mimines quelques temps avant d'attaquer la grande quête de la défense des lutins exploités. Omagad, je voudrais pas te mettre la pression, mais c'est Noël dans 36 jours. Moi j'dis ça, j'dis rien.
...
AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH !!!!

vendredi 8 novembre 2013

2ème tuto de la soirée : un autre col en crochet !

Le modèle moins néo-victorien, plus Claudine, toujours avec la grosse laine et en moins d'une demi-heure !
(et toujours la photo pourrie prise avec le smartphone qui commence à donner des signes de faiblesse, saleté d'obsolescence programmée.)

Et avec mon joli médaillon "Pirate" de chez La Marelle, ça fait carrément trop classe, non ? 

Et donc comment faire le même ?
Tiens-toi bien, j'ai même dessiné le diagramme (que je préfère nettement aux explications linéaires) :

Le tuto du col Claudine "viteuf" au crochet :  
- grosse laine
- crochet n°6 (j'avais perdu le n°7 dans la voiture...)
- un bouton
- une aiguille à laine

Oh ! Mais c'est... C'est... Complètement de traviole !

Explications complémentaires et pour les réfractaires aux diagrammes : 

Rang 1 : faire une chaînette d'autant de mailles que nécessaire pour faire le tour du cou auquel se destine le col

Rang 2 : crocheter en brides toute la rangée (la première bride servira de boutonnière).

Rang 3 :  alterner, dans chaque espace du rang n°2 : 1 bride, 2ml, 1 bride et 1 bride (à la fin du rang, on obtient donc une alternance de V et de I, ou des paquets de III comme tu préfères, on se croirait dans un sketch des inconnus j'ai encore des progrès à faire en explications...).

Rang 4 : dans chaque "V" du rang précédent, faire une maille serrée + 3 ml jusqu'au "V" suivant. Oui, là, je vous assure, regarder le diagramme me semble une sacrément bonne idée.

Arrêter le fil, coudre le bouton, enfiler le col, frimer. C'est fait ! ;) 

Ce modèle-ci tient bien à plat sur les épaules, sans gondoler. 
Il mériterait quand même un plus joli bouton... Bon, je vais retourner chercher de cette chouette laine qui se tricote vite (et qui était en promo : 5€ les 3 pelotes chez Mondial Tissu !) et je sens qu'à Noël, va y'avoir distribution de cols !

Si tu te lances dans l'aventure, envoie-moi un p'tit message ou laisse donc un commentaire avec ton oeuuuuuuuuvre en photo s'te please, ça me ferait trop de plaisir dans mon p'tit cœur.

Et si tu débutes en crochet, n'aies pas peur : tu peux trouver toutes les explications sur les points de base employés ici sur tout un tas de chouettes sites comme celui-là, ou des vidéos comme celle-ci. Du coup, tu peux te faire un p'tit col même si t'es novice ! En joie !


Le truc qui n'a rien à voir mais ça m'éneeeeeeeeeeerve : mon ancien blog chez hautetfort est ENCORE down ! Évidemment, je m'en rends compte le jour où je me décide enfin à faire un listing des bidouillages DIY pour les copines...  J'ai bien fait de m'auto-muter chez blogger ! Mais bon, si c'était possible d'accéder aux anciennes notes, ce serait cool. :/

Un col en crochet express : tuto pour Quizette !

Le week-end dernier, on a fait la fête. Ma sister préférée fêtait son anniversaire avec famille, amis, enfants, la totale, à quelques heures de route de notre new home-sweet-home. Quelques heures, quand on a un GROS crochet de de la GROSSE laine, c'est largement suffisant pour faire un petit bidouillage !

Photo prise avec mon smartphone qui a toujours sa p'tite poussière coincée derrière la vitre, dans la voiture qui bouge et avec peu de recul : faut faire avec.
Photo aussitôt postée sur facebook (look at me, I'm a attention whore !), le col crocheté a été adopté par ma nièce à peine arrivés sur les lieux de la fête. Donc heureusement que je l'ai pris en photo, finalement.
Avec ses picots sur les bords, il a un petit côté néo-victorien du meilleur effet je trouve, non ? ... Hein ? ... Ah bon, d'accord.

Quizette m'a demandé le tuto, je réponds tardivement à sa demande mais j'ai une excuse : j'étais malade ! Voilà ce que c'est que de se relâcher 3 jours (3 tous petits jours screugneugneu !) : les crobes en ont profité pour squatter, les bougres... Bref, tout ça pour dire que j'ai un mot du médecin, Quizette !

Je n'ai plus le modèle sous les yeux alors je vais faire de mémoire pour expliquer comment faire le même col en moins d'une demi-heure (promis-juré !).

Le tuto du col néo-victorien "viteuf" en crochet : 
- grosse laine
- crochet n°7 (oui, carrément !)
- un bouton

- une aiguille à laine
Rang 1 : faire une chaînette d'autant de mailles que nécessaire pour faire le tour du cou auquel se destine le col + 5/6/7/8 mailles que l'on réunit en boucle pour faire la boutonière (nombre de mailles en fonction de la taille du bouton). 

Rang 2 : 2ml pour une demi-bride puis toute la rangée en demi-brides.

Rang 3 : dans chaque espace laissé entre 2 demi-brides du rang 2, crocheter : 1 bride - 2ml - 1 bride jusqu'à la fin du rang.

Rang 4 : dans chaque "V" du rang 3, crocheter : 2ml - 1 picot - 2 ml jusqu'à la fin du rang.
[pour faire un picot : 2 ml, piquer le crocher dans la 1ere ml, faire un jeter, ramener la maille, un jeté, ramener entre les deux mailles sur le crochet, tadaaaah]


Arrêter le fil, coudre le bouton, enfiler le col, frimer. C'est fait !!!

PS) petit merdouillage quand même : le nombre de "V" du rang n°3 est trop important, du coup au lieu de rester bien à plat le col fait des fronces sur les épaules... J'ai depuis fait un autre modèle de col en tenant compte des corrections à apporter, et c'est mieux ! Il fait plus "col Claudine" que "col néo-victorien", mais il est classe aussi... Je poste le tuto du numéro-bis dès que je remets la main sur l'appareil photo.
A vos crochets, prêts, partez !

mercredi 16 octobre 2013

C'est férié. Ah non ? Z'êtes sûr ? Ben j'bosse pas quand même.

Bon.
Ça va bien 5 minutes d'aborder des sujets polémiques comme les amigurumis ou les bijoux en fil de fer, mais y'a des jours où j'ai envie d'un peu plus de légèreté sur ce blog.
Alors aujourd’hui, parlons politique et religion.


Hier, c'était l'Aïd al-Adha. Du coup, la plupart de mes patients musulmans n'est pas venue.
Faut s'y attendre, nous, on ne bosse pas à Noël. Personne ne se pose de question à ce sujet. Les musulmans non plus, ils ne se posent pas la question de savoir s'ils vont fêter l'Aïd al-Adha ou pas. Donc, le jour de la fête, ils ne pensent pas forcément à appeler l'orthophoniste pour annuler le rendez-vous.
Certes, c'est rageant.
Mais le souci, là, c'est pas l'Aïd, c'est le non respect des règles élémentaires de courtoisie et de politesse qui régissent les prises de rendez-vous réguliers.
Bref... 


Dans mon agenda, tous les jours importants, de toutes les religions et de tous les pays, sont indiqués. Et j'essaye d'en tenir compte. A condition, bien sûr, qu'on se prévienne mutuellement, mes patients et moi.
Hier, donc, 2 patients ont annulé pour l'Aïd. Il y a quelques temps, un de mes patients avait annulé pour pouvoir assister à une Baar-Mitsva (ch'ais même pas comment ça s'écrit !) dans sa famille (il devait prendre la route le vendredi soir, au moment de notre rendez-vous).
Ils me préviennent, m'expliquent leurs raisons, si c'est important pour eux, je n'ai pas à le juger. Même si parfois ça ne m'arrange pas, même si je constate que leurs choix ne vont pas dans le sens du projet thérapeutique et des besoins du patient, même si...

Je me dis que c'est un choix personnel et le plus souvent réfléchi, que de toute façon, pour ceux qui en abusent, on ne peut pas aider les gens contre leur gré et enfin, que je n'ai pas grand chose à dire, moi qui m'accorde une journée off à mon anniversaire !
-enfin, quand je ne bossais qu'en libéral, car curieusement mon employeur n'avait pas l'air d'accord...-


Et ça ne se passe pas si mal que ça, finalement...
Entendons-nous bien : je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit de faire comme moi, pas plus que je ne critique ceux qui font autrement. Je ne fais que raconter mon expérience. Je préfère le préciser, des fois qu'ici aussi la discussion s'enflamme comme sur les forums de discussion de Phildar et Tricotin (l'Agora de JoL, à côté, c'est bisounours-land). 


Allez hop, c'est l'occasion pour moi de te raconter une petite anecdote...


Il y a foooort longtemps dans un lointaaaaain pays (genre il y a 4 ans dans mon précédent cabinet d'orthophonie), j'avais un patient dont la rééducation ne se passait pas très bien.
Le hic, c'est que le courant ne passait pas super, super avec ce monsieur Portugais qui portait un implant cochléaire. 

Je te fais l'historique et l'anamnèse en vitesse : arrivé en France pour travailler dans le bâtiment il y a une vingtaine d'année, il s'est défoncé l'audition à coup de marteau-piqueur sans protection, et le voilà, à 50 ans et quelques rides, coincé dans un bureau avec une orthophoniste qui lui explique qu'il va devoir réapprendre à entendre avec cet implant bizarre qui lui donne l'impression qu'un chat miaule dans sa tête. Ces miaulements, ce sont les sons autour de lui qui cherchent une place dans les méandres du nerf auditif pour qu'il capte quelque chose de ce qui l'entoure. Quoi ? Ces bruits de scie égoïne, ces feulements de bête sauvage ?! C'est pas possible... On lui avait dit qu'il réentendrait, mais pas qu'il réentendrait "ça". Plus d'une fois, il se prend la tête entre les mains et débranche son implant. Et, en face de lui, cette orthophoniste qui lui explique que c'est long, que c'est normal, qu'il va y arriver... Mais qu'est-ce qu'elle y comprend, elle ? Tout ce qu'il comprend, là, c'est qu'il est handicapé. Han-di-ca-pé. Ça claque, ce mot, et ça fait mal. Il se sent inutile, un boulet. Alors il reste là, le visage fermé, le regard dur. Sa rancœur se déplace sur l'orthophoniste, qui dit des mots qu'il ne comprend pas, qui lui montre des images, comme s'il était un gosse, qui lui demande de montrer ci, et ça, et qui répète, répète, répète inlassablement les mêmes choses pour que ça veuille enfin dire quelque chose pour lui...

Et l'ortho, qu'est-ce qu'elle en dit ? Bah... J'aimerais pouvoir dire que j'ai tenu le rôle de la gentille professionnelle pleine de patience et de douceur, qui tient bon et qui apprivoise petit à petit son patient récalcitrant, qui déploie des trésors d'imagination et d'attention pour que la confiance émerge enfin...
Mais bernique.
J'ai juste eu du bol. Le genre de concours de circonstances qui fait que, paf, une étincelle et... Non, ça ne s'embrase pas, faut pas exagérer non plus, mais enfin le petit bois prend, et on se sent d'attaque pour ajouter une bûche, tout doucement.


L'étincelle ? Ma flemme. Un peu. Et le jour de la fête nationale portugaise. 

Parce que voilà, Monsieur Patient est Portugais. Avec la nationalité française, OK, mais quand même. Il se définit comme en exil. J'imagine son appartement avec une bouteille de vino verde sur la table où l'on mange des sardines grillées en écoutant du Fado. Je ne suis pas à un stéréotype près, je sais.
N'empêche que la semaine prochaine, le jour de notre rendez-vous tombe le 10 juin, et c'est aussi le jour de la fête nationale portugaise, me dit mon agenda.
Moi, j'y vois l'occasion de lui... De NOUS* accorder un peu de repos, et puis y'a pas de raison : je ne bosse pas le 14 juillet, alors après tout pourquoi lui devrait-il venir en séance ce jour-là ?
(* oui parce que bon, voilà, un patient qui te fait la tronche tout le temps, ben quand t'as une occasion de sauter une séance... Oui, je sais je vais me flageller de ce pas)


Il a eu l'air surpris, Monsieur Patient. Je crois qu'au début, il a cru que je me moquais de lui. Et puis il a souri, et il m'a dit merci, et à dans 15 jours, alors. Une poignée de main ferme, mais cette fois-ci, un petit sourire. Tout petit. Je prends quand même ! Je lui souhaite "bonne fête" ! Il le devine sur mes lèvres plus qu'il ne l'entend,il sourit un peu plus, et me dit merci. 

Voilà.
La séance suivante, on a parlé de la fête nationale, de mes idées reçues (mais quand même, c'est vrai qu'il aime bien le vino verde), de la culture portugaise.
Les semaines qui suivent, il me parle de
Luís Vaz de Camões [le 10 juin, c'est l'anniversaire de sa mort - toi aussi instruis-toi en lisant des blogs ! -], poète qu'il adore.
Au fil des séances, il s'ouvre, se raconte, et m'autorise enfin à entrer dans son monde.
La confiance qui s'installe petit à petit nous fait avancer : j'adapte les supports de travail, il amène ses idées et ses envies. Petit à petit, nous construisons ensemble son audition nouvelle.
Un jour, il est venu me lire un poème du "Camoëns", en portugais, parce que "c'est tellement plus joli à entendre en portugais qu'en français".
Oui. 

Monsieur Patient trouve à nouveau qu'il y a de jolies choses à entendre. 


Je n'ai pas retrouvé le poème en question, juste celui-ci, mais même en Français, ça le fait.
Profite. 

Lis-le à voix haute.
Écoute comme c'est beau, d'entendre.

L'amour est un feu qui brûle sans se voir;
Est une blessure qui fait mal mais ne se ressent pas;
Est un contentement mécontent;
Est une douleur qui rend fou sans faire mal;

Est un non vouloir plus que bien vouloir;
Est être solitaire parmi des gens;
Est ne jamais se contenter d'être content;
Est un soin qui se gagne en le perdant;

Est vouloir être emprisonné par sa propre volonté;
Est servir celui qui vainc, le vainqueur;
Est avoir pour qui nous tue de la loyauté;

Mais comment peut-il causer, s'il vous plait;
Dans les cœurs humains l'amitié;
Si tant contraire à lui-même est ce même amour ?
"Amor é fogo que arde sem se ver" de Luís Vaz de Camões.

Je ne sais pas pourquoi, sur beaucoup de ses représentations "Le Camoëns" a un œil fermé. Si ça se trouve, il nous fait un clin d’œil à travers les âges, à Monsieur Patient et moi.

Tu sais quoi ? La poésie n'est peut-être pas soluble dans la liqueur de violette, mais elle est magique.
Et j'aime vraiment mon métier. 

mercredi 9 octobre 2013

Arigumi... Agimuru... Arigumu... Oh et puis schmurtz !

A-mi-gu-ru-mi ! Là... C'était pas si dur !
Deux modèles trouvés dans ce chouette bouquin que je me suis offert pour mon anniv' (oui, je me fais toujours un petit cadeau pour mon anniv', y'a pas de raison, je te conseille fortement d'en faire autant).
Le laaaaaapin pour le bébé-nouveau d'une copine ortho (en général, les zorthos n'aiment pas les lapins mais c'est pour conjurer le mauvais sort), et la tortue juste parce qu'elle avait une bonne bouille et que ça me semblait une bonne occasion de m'y remettre...


Voilà, voilà...
Demain, si tu le veux bien, nous reparlerons de choses sérieuses, parce que ça va bien 5 minutes les enfantillages. Hop, hop, hop. Au boulot !

dimanche 29 septembre 2013

Atelier ! Bidouillage ! Youpi !

Hey, hey ! Je t'ai dit que j'ai un atelier dans ma nouvelle maison à moi que j'ai ? Hein ? ... Ah oui, je l'ai dit ? Ben je le re-dis !
J'AI UN ATELIER !
*cotillons, fanfare, champagne et tutti quanti*
Et même que pour te prouver que c'est pas du bluff (Martoni), hop, clic-clac-kodac :

Oui, c'est au sous-sol. C'est que je ne peux créer dans un lieu de vie envahi par le quotidien, t'vois.
Oui, la déco est très... Hm, factory, t'vois ? Du ciment, du plâtre : c'est épuré, ce qui compte c'est la créaaAAAaation, t'vois ?
Oui, c'est -déjà- un peu le bazar, parce que, bon, quand tu sens l'inspiration arriver telle la vague qui emporte tout sur son passâââge, t'as pas le temps de jouer les maniaques, t'vois, tu te laisses guider quoiâââ !
Oui, bon, bref, c'est un atelier, donc. MAIS MAIS MAIS ! Un atelier qui a un truc en plus, un truc tabou, un joujou extra, qui fait crac-boum-hu : c'est MON atelier ! Et ouais !!!
Et en plus, en vrai, même si on ne dirait pas comme ça, en fait il est rangé : 




J'ai tout rangé tout bien cet après-midi (juste avant de planter un olivier, un groseiller-à-maquereaux, un framboisier et de la joubarde dans le jardin, c'était constructif comme week-end !), il n'y a plus un carton qui traine, je suis épuisée mais fière !

Et du coup, pour me récompenser, je me suis accordée un petit temps de bidouillage...
Bonheur !!!
J'ai sorti les chouettes fournitures achetées grâce aux collègues picard-e-s (je pense à vous à chaque bidouillage les zami-e-s !) et ta-daaaaaah : 


 
 


Voilà, voilà...
Je teste un nouveau truc.
Je sens que je vais retourner chercher de la chaînette et du galon, moi !

You know what ? ... I'm happy !

samedi 28 septembre 2013

Loading...

... They see me rollin, they hatin.


Je fais du copier/coller d'un blog à l'autre.
C'est long.
En plus je ne peux transférer ni les albums, ni les commentaires.
Je suis tristesse et résignation.
Et un peu colère aussi : toujours aucune nouvelle de chez H&F. Sympa.

Bref, je me replonge dans les anciennes notes écrites il y a... Pfiou, au moins, et... Comment dire...
Hm. La vache. J'ai quand même écrit de sacrées bouses !
J'ai l'impression de revivre les dernières semaines dans le grenier de notre ancien chez-nous, quand les sac poubelles étaient mes meilleurs alliées dans la grande bataille des préparatifs du déménagement.
Sauf que là, étrangement, je m'interdis de virer le nul, le pas beau, le mal écrit, le pas intéressant. J'aurais l'impression de censurer mon moi-du-passé.
(non, non, à la dernière rencontre nous avons décrétés que nous n'étions toujours pas schizophrène, merci)


- Oh purée, je viens de retrouver un truc là, regarde !!!
- LOL OMG WTF BBQ double fluxion du poumon ! Nan mais sans dec', l'avait bu quoi ce soir là ?
- Ch'ais pas mais faut plus jamais en reprendre, hein... Bon, allez, je balance !
- Oh non vas-y garde-le, c'est trop drôle à lire ! Pis on le ressortira le jour où elle nous enquiquinera, tiens !
[discussion entre mon moi et mon surmoi, pendant l'exploration des archives du blog]


Alors voilà, là, je copie/colle, pour l'écriture va falloir attendre un p'tit peu. Mais j'y travaille, j'y travaille ! Surtout que, bon, je ne te l'ai peut-être pas encore dit, mais sache que dans ma nouvelle maison à moi que j'ai, il y a un... Un...
* suspens insoutenable*
...
*roulements de tambour*
...

UN ATELIER !
Et mieux que ça : MON atelier. A moi. Toute seule. Gentiment installé près de la machine à laver, du sèche-linge et de la table à repasser (ce qui nous permet de nous la péter grave en parlant de "l'atelier à côté de la buanderie" alors que bon, la séparation, ce sont deux étagères...) ce qui fait bien rigoler pacsman - mais pas autant que moi qui me marre sous cape, parce que finalement, la "buanderie", je n'y mets pas beaucoup les pieds, contrairement à lui !* -. MON atelier, avec MON écritoire à calligraphie, MON chevalet, MES étagères pleines de papiers, laines, tissus, bouquins, peintures et trucs-bidules-chouettes, MA table à machine à coudre : MON univers !!!
Alors quand j'aurai enfin fini de tout installer, j'aime autant te dire que ça va carburer les mimines pleines de doigts. Grave.

Bon, ben... Yapluka !

* oui, j'ai un pacsman formidable, je sais.

samedi 21 septembre 2013

Seco-Zam : le retour du fils de la vengeance II.

Alors voilà.

25 novembre 2005 : première note sur mon blog Secotine.
1er septembre 2013 : dernière note en date... Pas moyen d'en ajouter une autre. 
450 notes.
90 pages.
Y'a pas à dire, ça en fait des écrits et des bidouillages.
Et puis un jour, s'ajoute à cette drôle de comptabilité un +1 malvenu :
un petit malin qui s'amuse à trafiquer les codes... 
Et un blog hors d'accès.  


 
Donc, voilà : nouveau blog, peut-être provisoire, peut-être pas, va savoir. http://seco-zam.blogspot.fr/
Seco pour Sécotine, ça, ça va, je vais pas te faire l'affront de te réexpliquer d'où ça vient.
Zam pour Zamie, mon avatar de meuporg préféré, ma cruche violette, et avant tout le surnom de l'enfance lointaine (oui, oui, je viens de fêter mon anniv', et je confirme : c'est lointain !).


Ce changement imposé n'est peut-être après tout que la suite logique des grands bouleversements de ces derniers temps ? Je change de ville, je change de vie, je peux bien changer de blog, après tout...
Seul pincement au cœur : que vont devenir mes "vieilles" notes toujours hébergées chez hautetfort ? Évidemment, pas moyen de faire un transfert.
Évidemment, pas de réponse du support technique*.
Évidemment, le copier/coller de 450 notes est une tache au dessus de mes forces... Et je ne te parle pas des commentaires. 



Bref, c'est la rentrée, le blog nouveau est arrivé. En attendant mieux. Ou pas.
Je me console en me disant que cela fait bien longtemps que je n'ai plus le bonheur de remplir mon cartable de fournitures qui sentent bon le neuf en septembre, je me rattrape donc avec un nouveau blog qui sent bon le propre. On se console comme on peut ! 



To be continued ?


Un blog, c'est important, finalement.

* ben oui, faut payer pour avoir le droit au service minimum ma brave dame !


EDIT du 12/10/203 : ayé, enfin !  Mon "vieux" blog est à nouveau opérationnel. Mais c'est trop tard, j'ai pris goût à la nouveauté et au changement. Donc je reste ici. Pour consulter mes anciennes notes, tu peux toujours allez là : Secotine
Pour la suite, ça se passe ici ! 

Re-EDIT du 19/01/2014 : et ben non, fausse alerte, le vieux blog est à nouveau down, et pour un moment je pense vu que chez hautetfort, ça ne se bouscule pas des masses pour répondre aux mails des usagers... Hop, repeat after me : Ctrl-C, Ctrl-V ! 

dimanche 1 septembre 2013

Chroniques de transhumance [#ChangerDeVi(ll)e]

Plus d'un mois sans nouvelle note, shame on me. Mais bon, j'ai une excuse en béton : le déménagement, programme ChangerDeVi(ll)e 2.0, ça vous stoppe une accro au net quelques temps. J'ai frisé la crise de manque, même. Et c'est pas encore gagné, mais, joie, je peux te poster mes chroniques de transhumance version album photos en moins de 42 minutes de téléchargement d'images, c'est formidable.
Bon, on ne peut quand même pas avoir ET la campagne ensoleillée, ET la connexion internet à donf', faudrait voir à pas être trop xagère quand même. Faut en laisser un peu aux Parisiens, sinon ils vont VRAIMENT déprimer. 

Bref, le méga-boss du jeu ChangerDeVi(ll)e a déboulé le 02 août, et... La suite en images !  

changer de vi(ll)e, déménagement
Oui, toute la maison tient dans un gros camion. Ça fait réfléchir... 
Et quand le camion s'éloigne et que tu te retrouves dans ta maison vide avec les valises et les sacs de couchage, tu te sens un p'tit peu vulnérable. Mais très libre, aussi. C'était la pensée du jour, profonde et tout, tavu.
Bon, par contre, après, le notaire t'appelle pour te dire qu'il y a un problème de transfert de fonds. Et que tout est décalé. Alors t'as très envie de courir après le camion en criant "Revieeeens Léon, j'ai plus rien à la maison !", mais c'est trop tard.  

changer de vi(ll)e, déménagement
Départ à deux voitures, Pacsman a la version rouge avec monstroplantes, moi la version grise avec le chat. Qui miaule. Non stop. Et qui est malade. Joie.
Pour rester en contact, vu que nous sommes une famille moderne et résolument en avance sur son temps, nous communiquons par... Talkie-walkies. Ouep. Pas la peine de se compliquer la vie, ça marche très bien. 
"Allo allo cheval noir à goldorak, vous me recevez ?"
Me répondent des hurlements, je pense qu'ils chantent à tue-tête-qui-casse-la-tête dans la voiture. OK, je garde le chat, finalement.  

changer de vi(ll)e, déménagement
Et le transfert de fonds, dans tout ça ? Ben le facteur n'a pas trouvé la bonne boîte aux lettres, donc... Point mort. Oui, ça tient à peu de choses, parfois. Me vient l'envie d'une pensée profonde sur le détachement matériel et le roi Ubu décidément très à l'honneur ces temps-ci, mais là, j'ai juste mal au ventre tellement le stress me ronge.
Alors après quelques jours de squat chez des zamis (merci !), on prend l'option camping, les monstroplantes sont contents, c'est déjà ça ! 

changer de vi(ll)e, déménagement
YEAAAAH ! Avec 8 jours de retard, enfin, nous signons chez le notaire ! 
Hop, déballage de cartons (Monstrencartons la ramène moins, là, j'peux te le dire !), on installe les chaises en terrasse et... Je colle les étiquettes sur la boîte aux lettres et la sonnette. Petit bonheur dont je garde un souvenir ému. Ça aurait presque mérité une petite fanfare, un discours, que sais-je ? Bon, je me contenterai d'un verre de vin en terrasse ! 

changer de vi(ll)e, déménagement
L'érable de Cahouète et le figuier de Bibou semblent avoir survécu au transport. 
Le soir, quand un petit vent fait chanter les branches, on peut entendre un refrain étrange : "I'm a survivor !" version soufflée douce, si, si.
Non, le petit verre de vin en terrasse n'a rien à voir là dedans. La poésie est-elle soluble dans la liqueur de violette ? Zamie is back, ça fait du bien.  

changer de vi(ll)e, déménagement
Le jardin est une jungle sauvage où poussent les chardons mutants. On nous dit que la terre est bonne, à en voir la croissance des plantes et herbes de toutes sortes en quelques mois, je veux bien le croire. Pour atteindre la vigne au bout du jardin, il faudrait une machette. Mais le débroussaillage offre l'occasion d'un premier bouquet de NOTRE jardin. Même s'il est tout sec et unicolore. C'est très beau. Si, si. Et je suis ravie. 

changer de vi(ll)e, déménagement
Et quand vient le soir pour qu'un ciel flamboie, le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas ?
Le rose, l'orangé, le bleu aussi. Et ça se marie très bien avec le vert des pommiers au bout du jardin.
Oui, c'est bien la vue de notre terrasse, le soir.
Y'a un fauteuil pour toi. Moi, j'dis ça, j'dis rien... 

changer de vi(ll)e, déménagement
Bien, maintenant tu reposes ce verre et tu te mets au boulot ! 
Ben oui, avec le décalage de l’installation, faut reprendre le taf' aussi sec.  Le temps ne passe décidément pas à la même vitesse partout. Je découvre les failles spatio-temporelles qui font que l'univers semble ralentir quand je contemple le coucher de soleil mais qu'il accélère bizarrement quand je pense à ce qu'il me reste à faire avant d'ouvrir le cabinet.
Comme aller à IKEA, tout faire rentrer dans la voiture, aller au dépôt de marchandise retirer le bureau, vider le coffre pour l'y faire rentrer, me rendre compte que ça ne passe pas, résister à l'envie de pleurer, remettre les meubles dans la voiture, rapporter le bureau... Rhaaaaaa !!!
Bon, et après, quand tout est enfin déchargé dans le bureau tout beau tout neuf : ouaiiiis, mécano pour grand ! ... Vachement moins drôle que quand je jouais aux légos, je précise.  

changer de vi(ll)e, déménagement
Et... TADAH ! 
Oh mon bureaaaaaaaaau ! Tu es le plus beau des bureaux !
Quand j'accroche le dernier tableaaaaaau ! Oh, il n'y a rien de plus beaaaaaaaau !
Tu es le plus beau des bureaux !  Tatatatataaaaaa, tatataaaaaaa ! Il n'y a plus qu'à accrocher ma belle plaque made in Picardie, cadeau de mes zamies-orthoph', et là, je sabre le champ ! 

Voili, voilou.
C'est presque rageant de voir à quel point tant d’événements et d'émotions tiennent en si peu de photos !
C'est qu'il y avait autre chose à faire que de dégainer l'AlPhoNse, finalement. On ne dirait pas, comme ça, mais changer de vi(ll)e, c'est du boulot.
Sur ce, je te laisse, un carton m'appelle. Suivi par un CRBO. Et derrière lui, des étagères à fixer. Oh, et les démarches administratives aussi râlent un peu, elles se sentent abandonnées, les pauv'bichettes. Ah, et c'est qui là derrière ? Les monstroplantes qui préparent la rentrée ?! Damned, déjà ?! Pfiou !
Allez hop, c'est reparti pour de nouvelles aventures !!!