vendredi 12 juillet 2013

And now, ladies and gentleman, bis !

Alors voilà, ça m'a repris... J'ai de nouveaux dessins sur la peau.
Mes trois étoiles sur la cheville avaient grand besoin d'être reprises. Mais pourquoi s'arrêter là ? J'avais d'autres envies, d'autres idées, et surtout un timing à respecter : je voulais que ce soit Olivier qui me tatoue, alors il fallait le faire avant le déménagement.
Donc, en juin, je me suis décidée et je suis allée le voir avec mes petits papiers, mes gribouillis, mes photos coups-de-coeur et tout ce gigantobazar qui a fait émerger un projet tout pile-poil pour moi. C'est à ça aussi qu'on reconnait un vrai tatoueur, un bon, un chouette, qui arrive à te trouver exactement ce que tu voulais alors même que tu ne le savais pas encore...

tatouage, aille
Là, c'est la version boursouflée / crémée / rouge et douloureuse...
MAIS ! J'ai le vernis assorti pour faire diversion !

Les indications de départ, c'était : du noir et blanc, mais un peu de couleur quand même, pour faire ressortir, une lune, un soleil façon gravure ancienne, et la petite phrase "la nuit est mère du jour". Ah, et bien sûr : reprendre mes trois étoiles et les intégrer à tout ça.
Facile, quoi...
Olivier m'a proposé un tatouage à suivre sur les deux pieds. Ma première réaction a été : "Omagad, non, ça va faire trop mal !". Et puis il m'a montré ses crayonnés. Ma seconde réaction a été : "Neeeeeeeed !" avec un soupçon de bave au coin des lèvres.
Et hop, le 02 juillet nous avions rendez-vous : 
 
tatouage, aille
Tu peux cliquer sur l'image pour la voir en grand.
Par souci de respect de l'anonymat de mes zamis, les noms ont été remplacés par des surnoms choupis, ne m'en veuillez pas, camarades.
 
Et donc, pour répondre à quelques questions que l'on me pose habituellement dès qu'on cause tatouage :
- Oui, ça fait mal, parce que c'est sur l'os. J'ai d'ailleurs eu cette phrase qui rend bien compte de ma confusion mentale pour cause de douleur : "Plus JA-MAIS je ne me ferrai tatouer les pieds !" (ben ça tombe bien, y'a plus de place).
- Non, je ne suis pas maso : je l'ai voulu, ce tatouage, alors j'ai fait avec la douleur, qui n'est pas non plus si catastrophique que ça. Est-ce qu'on demande aux femmes enceintes si elles sont maso sous prétexte que l'accouchement est douloureux ? Hein ? Bon. Voilà.
- Oui, je sais que ça va "rester toute ta vie sur ta peau !" (c'est le principe) et non je n'ai pas peur de "le regretter un jour", parce que j'ai pris du temps pour le vouloir, le réfléchir, le faire... Tout ce temps aurait pu être utilisé à renoncer au tatouage, si je n'ai pas fait marche arrière, c'est donc en connaissance de cause.
- Oui, il y avait de la musique pendant que Olivier me tatouait, mais pas (que) du heavy métal. Y'a même eu (un peu...) Cat Power, et ça, c'est cool.
- Je ne sais pas si je m'en ferai un autre. Je fais pas collec', non plus... Je n'ai pas mis le doigt dans un engrenage qui va faire de ma peau une expo, on verra bien. Si un jour je décide de me faire un autre tatouage, ce sera une autre histoire, une autre signification, une autre étape.
- Non, je n'ai ni bu, ni fumé quoi que ce soit, ni appliqué de crème anesthésiante : ce serait dommage de foirer un tatouage / focaliser sur la douleur / ne pas être en état d'en profiter juste parce qu'on a peur d'avoir mal (si on a trop peur, on ne se fait pas tatouer, à mon humble amha si tu vois ce que je veux dire).
- Oui, je kiffe grave mes nouveaux tatouage, et je trouve qu'ils vont vachement bien avec celui que j'ai dans le dos
 
Ah, la cicatrisation est toujours en cours, j'en suis à l'étape où les lambeaux de peau partent sous la douche et où à chaque application de crème ça fait des bouloches sous mes doigts (et bon appétit bien sûr !).
Heureusement, entre l'étape rouge boursouflée et celle de la mue des pieds, j'ai pris quelques photos, alors voilà : 
 
tatouage, aille

You know what ? I'm happy !

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