J'ai écrit un long, long texte.
Ça m'a fait du bien.
Je l'ai relu, j'ai pleuré, et puis je l'ai effacé.
Voilà, j'ai mis des mots sur la douleur, la tristesse, la colère et l'absence.
Ils ont rempli leur rôle, je me sens un peu mieux.
Un tout petit peu...
Il n'y aura plus ces concours d'origami avec Benji.
Il n'y aura plus ces joutes oratoires avec Philippe.
Il n'y aura plus leurs sourires, leurs mots, leurs conseils, leur générosité, leur amour...
Ça n'est pas la mort qui est douloureuse, c'est l'absence.
Pour l'instant, la tristesse l'emporte.
Mais si je suis si triste, c'est parce que j'ai surtout eu le grand bonheur de les connaître.
Viendra un moment où je me souviendrai surtout de ça. Des belles choses. J'attends. Je serai patiente.
Pour l'instant, je veux juste dire à tout ceux qui pleurent avec moi que nous avons eu une chance formidable, vraiment, de faire partie de leurs vies trop vite envolées.
Dansez, pleurez, chantez, riez, criez, aimez. Vivez !
Dites à tous ceux que vous aimez que vous les aimez.
C'est important. vraiment.
<3
Just Wow.
RépondreSupprimerTu peux imaginer à quel point ce sujet me touche.
Merci pour tant de simplicité. Une velle vérité s'y loge, doucement lumineuse.