Alors voilà, au début de l'été, notre chatoune chérie Fluffy est
partie rejoindre le Walhalla des chats warriors qui méritent trop le
pays des Bisounours de l'au-delà. Notre foyer doux foyer s'est donc
retrouvé amputé de son minouchat.
On a beaucoup pleuré, on a
fait une jolie petite cérémonie, on a planté des fleurs et distribué les
croquettes à notre entourage, bref, on a essayé de célébrer ce départ
du mieux qu'on a pu.
Et depuis ? Bah... Notre maison et notre famille sont clairement en manque de chat.
Un week-end de septembre, les zenfants ont abordé la discussion d'un nouveau
chat, voire deux, et qui comment où et pourquoi... Après conseil
familial, nous avons décrété que les chats dans le besoin, c'est pas ce
qui manque, et qu'un jour où l'autre, l'occasion se présenterait pour
nous d'adopter une nouvelle bête à poil, et que si c'est un chat adulte
c'est bien aussi parce que les chatons bénéficient d'un capital
mignonitude et sympathie que n'ont pas les adultes, alors qu'un chat
adulte, c'est chouette aussi, hein oui ?
Bref... Nous en étions
là de nos réflexions quand une de nos amies nous a appelé pour
nous raconter une histoire très très triste.
C'est l'histoire de
deux chats dont le maître est très malade. Ce maître, c'est le cousin
de notre amie. Un jour, les amis du-dit maître n'ont plus de nouvelles.
Ils ont un peu inquiets alors ils essayent de prendre de ses nouvelles,
sans y parvenir. Ils passent devant chez lui, constatent que la porte
du balcon est ouverte, frappent à la porte, tout ça, mais... Rien. Ils
contactent un pote qui a un double des clés, mais la porte est fermée de
l'intérieur, donc pas moyen d'ouvrir. Alors ils appellent les pompiers.
Qui retrouvent le corps du maître, sur le balcon. Sans doute là depuis
plusieurs jours... Un des chats a disparu. L'autre est toujours là,
amaigri, mais vivant. Il est accueilli par une amie, mais cette amie a
un chien, le genre coriace, déjà il s'appelle Tayson donc voilà, et le
courant ne passe pas trop entre le chien et le chat. Il faut donc
trouver une nouvelle maison pour le chat. C'est une femelle, elle est
toute grise, elle a une dizaine d'année, elle s'appelle Griotte.
Bon, vous voyez venir la suite ?
Évidemment l'amie nous parle de Griotte, et nous, on fond. Pauvre
petite chatoune qui a besoin d'un foyer, alors que notre foyer a besoin
d'un chat... Le destin est venu faire toc-toc au moment opportun.
Donc on dit oui, un joli oui enthousiaste et plein d'amour, pour que
Griotte pose ses coussinets chez nous. Les monstroplantes sautent de
joie, même s'ils ont bien compris que cette mimine là est déjà âgée et
pas en grande forme. Le pacsman regarde la photo de Griotte et, un
sourire à moité caché par sa barbe, dit que "oui, ça va, ça peut le
faire" (ce qui chez un pacsman allergique aux chats équivaut à une danse
de la joie).
S'en sont suivis des coups de fil, pour savoir si oui, ou non, chez nous ou ailleurs, finalement (parce qu'un autre humain s'est proposé pour être celui de Griotte). Il y a eu du suspens, de l'inquiétude, de l'attente et puis enfin, après moult péripéties, notre amie nous a confirmé que oui, notre maison allait vite à nouveau vibrer au rythme du ronron d'une chatoune grise. Je suis allée chercher de la litière, de la bouffe et une trop chouette petite cabane à chat. Et Griotte est arrivée chez nous, un lundi soir... Au bout de 1h à peine, elle avait pris possession du canapé et se laissait câliner par les monstroplantes, adoubés "humains de compagnie" en deux coups de cuillère à pâté.
Bref, je vous présente Griotte :
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Griotte sur SON tabouret, à défaut de Griotte sur canapé (canapé où depuis son arrivée elle a creusé sa place entre deux coussins :p ). |
Et <3 avec les mains bien sûr.