vendredi 19 novembre 2021

"DYSVISUEL" → remise à jour, 2 ans plus tard.


Il y a 2 ans presque jour pour jour je venais enfin à bout de mon projet #inktober de l'année 2019, en postant ma mini-bédé "DYSVISUEL".
A ce jour, rien que sur Facebook, l'album éponyme comptabilise plus de 6.5k partages, et c'est sans compter les partages directs via ce blog, ou par Instagram. Ma princesse Cahouette m'a dit l'avoir également vu sur Tik-Tok (sans mention de mon nom, bien sûr, ce serait trop beau ! ^^), bref, c'est la gloire.
Triste gloire quand même, puisque si cette mini-bédé est toujours autant partagée, c'est bien parce que le message a du mal à rentrer : 

→ les troubles DYS sont des troubles neuro-développementaux, et donc durables.
→ un trouble se compense mais ne se "soigne" pas : les difficultés persistent, donc les aménagements et les aides doivent perdurer aussi!
→ pas la peine d'exiger "un bilan de moins d'un an / 3 ans / 123 jours et demi" pour un dossier de demande d'aménagement : non seulement cela n'est pas conforme à notre nomenclature, mais en plus c'est totalement contre-productif étant donné les deux points précédents...
→ une note obtenue avec aménagements, c'est la VRAIE note, celle que l'enfant/l'ado mérite, un aménagement n'est pas un bonus, c'est une aide indispensable, au même titre que les lunettes pour un myope.

Bref, il y a encore nécessité de rappeler tout ça, et c'est bien dommage...
Et comme mon écriture manuscrite sur la BD gâchait un peu les choses (amha), j'en ai fait une remise à neuf avec une belle typo régulière, et zou ! Ça fait tout de suite plus pro ! 

 

 

Tu peux télécharger cette nouvelle version ici : 

version PNG (1) & (2)
version PDF

ou accéder directement à l'album "dysvisuel" sur Facebook : ici.

En joie ! 


 

Bon, et depuis, j'ai fini mon #inktober2021 et pris confiance en moi (pour le dessin, s'entend, calmons-nous sur le développement personnel siou'please), je te raconte ça dès que je trouve le temps, c'était fun.
Tellement fun que je me lance dans un nouveau projet, là, de dessin toujours, et en rapport avec l'orthophonie évidemment !
To be continued... 


vendredi 8 octobre 2021

Ecriture - il y a 11 ans : "5 sens"

Les souvenirs Facebook ont ramené sous mes yeux ce "vieux" teste écrit il y a 11 ans, que j'ai redécouvert et dont je suis, avec le recul, assez fière.
Et comme cela fait looooooongtemps que je n'ai plus rien publié (non pas que je ne fasse rien, mais je ne trouve prends pas le temps de publier ici), hop, copier/coller rapide et zou ! 


Ex-Libar n° 31 - mon texte

Thème imposé : "Cinq sens"

  • Un des personnages principaux de votre récit perd un des sens suivant : le toucher, le goût et l'odorat, l'ouïe, ou la vue.
  • Il s'agit d'une perte, le personnage doit donc avoir bénéficié de ce sens à un moment donné auparavant.
  • Le texte doit avoir un titre.
  • Le texte doit faire entre 500 et 2000 mots. 

mercredi 26 mai 2021

A la découverte du cyanotype

Chez Tauban, il y a une chouette boutique de créateurs locaux : le Créatelier82 (c'est rue Princesse, à coté de la Place Nationale, en centre ville : si tu peux y aller, n'hésite pas, c'est une mine d'or !). Je m'y fournis en bijoux, savons, décorations... Et depuis peu, joie et bonheur, le Créatelier propose des ateliers d'artisanat d'art! Évidemment, j'ai foncé. 

Le premier atelier, c'était ce week-end : un atelier de découverte du cyanotype.
C'est Eva, de Blacklight Studio, qui l'animait, et c'était génial!
Au programme : découverte du cyanotype et de son histoire, expérimentations et création, le tout dans une chouette ambiance décontractée, du bonheur bleu-indigo en barre. 

(← ici mes cyanotypes préférés : une fougère toute simple, des petites plumes qui semblent voler sur le papier, les feuilles de l'érable et du grenadier du jardin, et une belle plume de paon 💙 )

jeudi 22 avril 2021

Bleu partout, mémère-time de compet'

Au mois de février, mon amie Amandine (dessinatrice de talent, cop'orthophoniste merveilleuse et plus encore) m'a filé pleiiiiiiin de laines qui traînaient dans son sous-sol. Un sous-sol plein de laine, voilà qui est original (FAUX !), mais là où c'est merveilleux, c'est qu'Amandine a classé toutes ses pelotes par couleurs, quelle classe ! J'ai donc récupéré, pour commencer, quelques cartons de "blanc" et de "bleu". Depuis j'en ai récupéré plein d'autres, de toutes les couleurs, j'ai de quoi bidouiller pour un moment, youpi.


De retour à la maison, je me suis donc attelée à crocheter avec les bleus. Il n'y a pas deux pelotes pareilles, ou presque, mais ça n'est pas grave, il y a des bidouillages qui ne nécessitent pas plus d'une pelote, et d'autres qui ont besoin d'un joli camaïeu, donc c'est parfait !
Et donc, qu'est-ce que j'ai fait avec tout ça ?
Ta daaaaaah : 

lundi 1 mars 2021

Mon triptyque-tatouage de l'année 2020 [+ #23 - tuto crème spécial tatoo DIY!]

 

Hey hey les zami·e·s ! On s'est tout mis d'accord sans se le dire pour éviter les bilans 2020, trop déprimants. C'est bien. Maintenant passons à l'étape supérieure : chercher (et trouver !) du positif dans cette année bien pourrie.
Je me lance.
Pour moi, c'est facile : le chouette, je l'ai provoqué. Commandé, même. Pris rendez-vous, carrément : "Hello Wabab, quand est-ce que je peux venir pour une dose de beau et de kiffant s'il te plaît ?"
Et hop, voilà qui est fait !
C'était même tellement chouette que j'y suis retournée. 3 fois. Ouep. Fallait bien ça, non ?
Voici donc mes trois tatouages réalisés avec brio et délicatesse par Wabab en 2020:
 
 
Alors, c'est beau, non ?
Tu trouves que non ? Ben nafout', moi j'adoooooore et comme ce sont MES tatouages, ça tombe plutôt bien. Et franchement, on peut ne pas aimer le style - même si ça m'échappe :p -, mais la réalisation est nickel : les effets de texture, la finesse des traits, tout y est !
Wabab a également réalisé, sur trois séances de pic-pic, un splendide tatouage sur l'épaule et le bras de Pacsman. Mais comme c'est pas ma peau, je ne l'expose pas ici, forcément...
Ajoute à cela qu'il est extrêmement sympathique et qu'avec lui, tu voyages par procuration en écoutant ses épopées à vélo et ses essais artistiques, et voilà, que veux-tu, tu te retrouves avec 3 tatouages quand tu n'en avais prévu qu'un au départ.
Normal.
 
☆.。.:*・°☆.。.:*・°★.。.:*・°☆.。.:*・°☆
 
Hop, et pour en revenir à nos bouftous (oui parce que quand même, j'ai dit qu'il y avait un tuto cosmétique DIY dans cette note), parlons cicatrisation : 

Un tatouage, c'est de l'encre qu'on te mets dans la peau.
Donc, techniquement, ça fait bobo, un peu, et surtout la peau a besoin de cicatriser pour que ton tatouage, après, il soit tout beau comme au premier jour (mais sans les rougeurs).
Alors pendant la cicatrisation, on hydrate, on hydrate, on hydrate !!!
Mais pas avec n'importe quelle crème : une crème qui hydrate, qui nourrit bien, sans dessécher et si possible qui t'évite les démangeaisons, c'est le mieux.
Pour mes premiers tatouages, j'ai suivi les recommandations de mon tatoueur de l'époque : chacun a sa crème à te proposer, plus ou moins beurk, plus ou moins agréable...
Pour mes tatouages chez Wabab, je n'ai pas voulu déroger à ma règle du DIY qui me permet de trouver ZE crème bio, saine, sans produit cra-cra et adaptée pour ma peau de m... moi : ta daaaaaah, voici la recette de la crème post-tatoo qui-va-bien ! 

Attention, c'est encore une fois une recette extrêmement complexe, tant dans la recherche des ingrédients que dans la réalisation, donc accroche toi !
Prêt ?

Il te faut :
- du beurre de karité
- de l'huile de coco
- un récipient stérilisé

Tu mélanges en quantité égale le beurre de karité et l'huile de coco, tu travailles le tout avec une fourchette pour assouplir et mêler les deux ensemble, et tu verses dans le pot.


Wala.
C'est tout.
Je t'assure, ça n'a l'air de rien comme ça, et c'est presque trop simple pour qu'on y croit, mais cette crème est géniale pour les tatouages ! Le beurre de karité nourrit bien, il est assoupli par l'huile de coco qui permet une application facile sans frotter (faut pas frotter, faut pas gratter!) et qui donne un fini tout doux, tout lisse, c'est BON-HEUR !

Bon, et après, ça reste une crème hyper hydratante que tu peux utiliser pour les lèvres, les mains (desséchées par le gel hydro-alcoolique), les petits petons, bref, tout ce qui a besoin d'être bien nourri ! Évite quand même le visage, l'huile de coco est réputée pour être certes très douce, mais aussi un peu beaucoup comédogène...
Au pire, si tu ne supportes pas l'huile de coco, tu dois pouvoir la remplacer par une autre huile, à tester.

☆.。.:*・°☆.。.:*・°★.。.:*・°☆.。.:*・°☆

Pour suivre et découvrir Wabab c'est ici :
site internet → laiguilleur.com
facebook → www.facebook.com/wabab.tattoo
instagram → www.instagram.com/wabab.tattoo/

Cerise sur le sunday : un arbre planté pour tout tatoo réalisé par Wabab, c'est-y pas beau, ça ?!
Ben si. C'est beau.
Alors arrête de rêver, et fonce !

mercredi 3 février 2021

Picto sélector 2, le retour !

← Orthophoniste, le plus beau métier du monde...
Je joue, je mange et je papote touuuuuute la journée !

Bien le bonjour, mes zamis !
Aujourd'hui, rebelote, une nouvelle note spécial orthophonie. En joie !
C'est le grand retour de Picto-Selector dans mes rééducations.
J'ai beau avoir investi dans Boardmaker 7 (pour faire mes classeurs PODD, c'est le top), il n'empêche qu'on en revient toujours à ses premières amours, et dernièrement, pour bidouiller des pictos en vitesse, je suis repartie faire un tour sur Picto-Selector.
Évidemment, comme à chaque fois qu'on a un truc à faire en vitesse, il y avait une mise à jour à faire... #loidemurphy
Mais la bonne surprise, c'est qu'en plus de nouveau pictos trop chouettes (les #soyvisual sont meeeeeerveilleux !), il y a aussi maintenant de nouveaux modèles de planches, et ça c'est génial !!!
Prêt·e·s pour de nouvelles aventures ?
IRWIGOOOOOO !!!

dimanche 24 janvier 2021

La communication, un besoin vital.


On est dimanche soir, nous sommes au mois de janvier, il fait moche et froid, nous sommes en période de pandémie mondiale où on oscille entre couvre-feu de plus en plus tôt, semi-confinement ou confinement strict, bref, c'est la lose ultime, où comme le dit Camille dans la saison 4 de "10 pour cent" : "j'ai l'impression de faire le GR20 en tongs".
Cette combinaison de blue monday et de blues du dimanche soir combiné au désastre sanitaire et économique m'incite à aborder un sujet joyeux et léger :
ON PEUT MOURIR DE NE PAS ÊTRE  EN RELATION AVEC AUTRUI.
Voilà, c'est gai et primesautier, en plus je vous ai spoilé la fin de la note, su-per. Merci Séco, hein. 

Mais revenons en arrière...
Voici une histoire vraie, celle d'une expérience menée il y a fort fort longtemps par un savant-fou un empereur mégalo un mécène des sciences (voire même les 3 à la fois), et qui en dit long sur l'importance de la communication et de la relation.
C'est une histoire que je raconte souvent à mes étudiant·e·s et aux participant·e·s de mes formations, pour souligner l'importance de la communication.
Elle prend un tout autre sens aujourd'hui que nous nous préoccupons (enfin...) de l'isolement de nos aîné·e·s, mais aussi de nos jeunes étudiant·e·s, de nos ami·e·s esseulé·e·s... 

 

Il y a fort longtemps, donc, Frédéric II, empereur du Saint-Empire au XIIIème siècle, cherchait à découvrir la langue maternelle originelle de l'humanité. Il pensait qu'il existait forcément une langue "naturelle" que l'humain, non soumis à l'expérience des langues existantes, développerait spontanément. Fredo lui-même parlait 6 langues, dont le latin, et n'était pas à son coup d'essai concernant les expériences menées sur les humains, d'où le doux surnom "d'antéchrist" dont l'affublait le pape de l'époque, Grégoire IX (qui l'a même excommunié. Deux fois. Ouep).

Il me semble que ce brillant esprit pensait que les petits enfants développeraient naturellement le latin, va comprendre pourquoi... Bref, pour tester cela, il décida de mettre en place une expérience de mise en situation afin de valider son hypothèse : il pris sous son aile 6 bébés nouveaux-nés (oui, à l'époque, c'était pas trop dur à trouver, et puis de toute façon la mortalité était telle que un de plus ou un de moins dans une famille...). Il installa ces bébés dans une nurserie, aux bons soins de nourrices qui devaient leur prodiguer tous les soins nécessaires à leur survie, mais sans jamais leur adresser la parole.
Jamais. Pas un mot. Rien. Walou. Nada. Makache. Que tchi banana.
Je te laisse imaginer ce qui se passa pour ces 6 chérubins : il se laissèrent mourir. Voilà.
«Pour Salimbene [un moine franciscain de l'époque], ils étaient condamnés d’avance car, comme il l’explique, les nouveau-nés ne peuvent pas vivre sans tendresse ni sourire, sans les encouragements et les voix des nourrices. Cette évidence, l’empereur Frédéric II, qui avait par ailleurs du génie, n’était visiblement pas assez humain pour l’accepter.» (de Alessandro Barbero dans Divin Moyen Âge. Histoire de Salimbene de Parme et autres destins édifiants aux Éditions Flammarion, 2014).
 
La langue n'est pas seulement un outil de communication, elle a aussi une valeur, une fonction d'échange qui va au delà de sa seule utilisation. Comment exprimer l'amour, la tendresse, l'affection et au delà de cela, la reconnaissance de l'autre comme être humain aimant et aimé, sans langage ? Et je parle là du langage sous toute ses formes, verbal et non-verbal, celui qui s'exprime par des mots, des intonations, des mélodies, des regards, des gestes...

Les nourrices, ne pouvant utiliser la langue qu'elles connaissaient (et n'étant pas embauchées pour s'attacher aux bambins, d'ailleurs), n'ont pas pu transmettre aux 6 bébés ce qui reste fondamental et vital pour tout être humain : le lien.
Et le lien, il se construit par la communication avec l'autre.
COMMUNIQUER, C'EST VITAL (CQFD).


 

Re-pense très fort à cette histoire quand on te parlera, au pif :
- des enfants avec autisme non-verbaux à qui on ne propose pas de moyen de communication adapté (la CAA c'est la vie, littéralement),
- des enfants avec un polyhandicap lourd qu'on oublie de considérer comme des partenaires de communication potentiels,
- des aîné·e·s isolé·e·s en EHPAD et sans autre visite que celle des soignants trop débordés et exténués pour pouvoir passer du temps avec eux (et je les plains tellement, eux aussi),
- des étudiants confinés qui n'ont plus de relation avec les autres qu'à travers un PC,
- de tous ceux, isolés, seuls, mis à l'écart qui se retranchent, petit à petit, dans leur intérieur jusqu'à ne plus réussir à en sortir...

Et c'est sur cette histoire profondément joyeuse et enthousiasmante que je retourne à mon blues du dimanche soir, hauts les cœurs !
♡♡♡♡♡
(ce monde manque décidément d'amour, c'est reparti pour les petits cœurs en folie partout, hop !)


dimanche 3 janvier 2021

Pour bien commencer l'année... Bidouillons mes zamis !


Youpi tralalou, l'année 2020 c'est fini!
Je ne suis pas forcément adepte des bilans de fin d'année (pas plus que des résolutions de nouvelle année d'ailleurs) mais quand même, on peut raisonnablement admettre que 2020 a été une bonne année bien bien pourrie. Raison de plus pour ne pas non plus trop s'emballer pour 2021 : y'a pas de raison qu'un changement de chiffre modifie totalement la situation, donc on va se souhaiter bon courage, bonne chance, et may the force be with you.  

Et histoire de commencer cette année toute neuve sous les meilleurs auspices, quoi de mieux qu'un bidouillage bien chaud pour nous occuper les mimines, nous réchauffer le cou quand il faudra reprendre le chemin du travail (demain... :'( ) et nous offrir la satisfaction d'une réalisation maison réussie ? Hein ? Hein ? Ben voilà, rien de mieux !
Évidement, ne pas oublier d'associer le bidouillage en question avec un feu de cheminée, un chat qui ronronne et une tasse de thé fumante, histoire d'y aller carrément à fond dans le cliché de la mémère qui tricote...
Sauf que là c'est pas du tricot, c'est du crochet ! AH AH ! Et le crochet, c'est trendy. Si.